Tennis. ATP - Cincinnati - Richard Gasquet dans le grand tableau grâce à Ramos

Eviter les qualifications est toujours une bonne nouvelle. Richard Gasquet peut remercier Albert Ramos et Miomir Kecmanovic. Grâce au retrait de l'Espagnol et au choix du Serbe de ne pas jouer - curieuse décision au passage - , le Biterrois sera dans le tableau final de Cincinnati. 50e mondial, "Ritchie" essaiera de retrouver le rythme. En juillet, le Tricolore avait disputé l'UTS 1 et l'UTS 2 et avait atteint lors des deux épreuves les demi-finales. Il arrivera donc avec quelques repères à New-York. Trois Bleus devront passer par la case qualifs: Gilles Simon, Jérémy Chardy et Grégoire Barrère. Corentin Moutet s'est retiré.

Vidéo - Quand Richard Gasquet doutait de sa présence à New-York

Chez nos confrères de L'Equipe début août, Richard Gasquet avait assuré qu'il disputerait Cincinnati puis l'US Open "Oui, j'irai. Quand il y a des tournois, j'y vais. Dans l'avion ça peut être dangereux, ok, mais je pense que je prends beaucoup moins de risques dans la bulle à New York que dans le sud de la France en août. Tu vas au resto, à la plage, ce n'est pas mieux. Il n'y a pas de quoi être traumatisé à aller là-bas, dans une bulle, enfermé à l'hôtel. Ce sera l'endroit le plus sûr de la terre,' avait-il déclaré. 

"Je ne vais pas me régaler mais c'est une fois dans une vie"

Le Biterrois était revenu sur les conditions particulières de l'US Open cette année. Même s'il reconnaissait que le plaisir ne sera pas forcément là en dehors du court, le Français était aussi lucide et relativisait. "Je ne vais pas me régaler mais c'est une fois dans une vie. Ce n'est pas drôle mais c'est comme ça. Ça ne me fait pas peur, pas du tout. C'est sûr que quand on fait l'US Open, on préfère dormir à Manhattan, aller au resto le soir. Je connais hyper bien New York, à chaque fois je suis dans des hôtels géniaux. C'est fabuleux, Central Park, etc. Je ne vais pas dire que je suis heureux d'être à côté de l'aéroport, mais il y a pire dans la vie", avait-il expliqué. Une manière de rappeler que les joueurs de tennis ne sont pas les plus à plaindre.