ATP - Miami - Gilles Simon : "J'ai besoin de couper"

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Accrocheur durant un set face à David Ferrer, Gilles Simon a fini par craquer face à l'Espagnol lors des huitièmes de finale du Masters 1000 de Miami. Comme la semaine dernière à Indian Wells face à Rafael Nadal, le Français n'est pas parvenu à conserver un niveau de jeu élevé tout au long de la rencontre. Après le match le Niçois a confié les raisons de son échec et est revenu sur son nouveau statut de n°1 français qu'il endossera lundi prochain. 

Gilles le premier set a été très accroché. Ça a été dur de concéder cette manche ?

Oui, sur un match comme ça c’est très important de passer en tête. J’ai eu suffisamment d’occasions pour boucler cette manche, mais malheureusement je n’ai pas pu le faire. J’ai mieux démarré que lui, mais il a réussi à revenir. Après ça a été un cavalier seul.

Vous avez des regrets sur ce premier set ? Vous avez réussi à prendre le service de David Ferrer plusieurs mais vous n’êtes pas parvenu à le conserver, Pourquoi ?

Je gère très mal mais je le sais depuis un moment, et face à David Ferrer ça se voit encore plus car il faut toujours travailler pour prendre son service. Si je dois aussi batailler pour remporter mes propres jeux ça devient compliqué de se battre sur chaque point. Je n’ai pas remporté de point facile, servi aucune première balle dans le tie-break, mon service ne m’a pas aidé. Je pense que la différence c’est surtout faîte dans le jeu, je me sentais moins bien que les autres jours. J’arrivais à bien tenir la balle dans le court, mais je n’arrivais pas à accélérer le jeu. Dès que j’en mettais un peu plus la balle partait n’importe où. A l’inverse il a réussi à se régler et à jouer des zones de plus en plus précises au fur et à mesure du match.

Hier lundi, vous avez été programmé le soir et vous avez terminé votre rencontre assez tard. Vous pensez que ça a eu une incidence sur votre jeu lors de ce match contre Ferrer ?

Ça n’aide pas, mais je pense que c’est surtout les conditions qui ont changé. Il faisait 10 ou 15°c de plus aujourd’hui par rapport à hier. Les balles qui restaient dans le court hier, sortaient aujourd’hui, notamment au service où j’avais l’impression de servir trois mètres dehors, car les balles ne retombaient pas. Mais encore une fois, je l’ai breaké trois fois dans le premier set, j’ai eu les occasions de faire mieux que ça.

A partir de lundi, vous serez n°1 français, ça signifie quelque chose pour vous ?

Non pas vraiment, je suis toujours entre la 10^e et la 15^e place et j’y ai passé suffisamment de semaine pour m’y sentir bien. Je serais 14^e je crois au classement mondial et il n’y a que celui-là qui m’intéresse.

Quel est votre programme lors des prochaines semaines ?

Je serais à Monte-Carlo et Bucarest après je verrais. J’ai vraiment besoin de couper aussi, ça fait deux fois que j’ai du mal lorsqu’il faut enchaîner les matchs tous les jours. Aujourd’hui j’ai tenu une heure et après j’ai eu un gros coup de barre, c’était la même chose la semaine dernière à Indian Wells face à Rafael Nadal. J’arrive à enchaîner deux matchs et ensuite ça devient compliqué.