Tennis. ATP - Roger Federer : "Manquer Roland-Garros est une option"

Roger Federer disputera-t-il le tournoi de Roland-Garros cette saison ? Le Maestro, qui ne dispute pas le Monte-Carlo Rolex Masters cette semaine, a donné quelques indications sur sa participation ou non aux Internationaux de France fin mai 2017. Interrogé par CNN Sport, le Suisse a déclaré que "manquer" le deuxième Grand Chelem de l'année pour prolonger sa période de repos sur le circuit était "une option sur la table en ce moment." "Je ne pense pas que je manquerai Roland-Garros, mais je vais devoir regarder disons, quatre ou cinq semaines avant le tournoi, comment je sens la balle sur terre battue. Si je sens que je ne suis pas à 100 %, que je ne suis pas vraiment enthousiaste (et je crois que cela peut arriver), alors il vaut mieux ne pas être présent. J'ai environ 10 semaines de pause avant la saison sur gazon. Je prendrai ma décision définitive dans 5 semaines, mais pour l'instant, je crois que je vais disputer Roland-Garros", a ainsi lâché Federer pour CNN.

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Sur la place de numéro un mondial, que d'aucuns voudraient lui voir ravir à Andy Murray à l'orée de la saison 2017, l'homme aux 18 titres du Grand Chelem étonne encore par sa modestie. "Simplement, je pense que je ne peux pas. J'aimerais bien. A 23 ans, absolument, vous pouvez vous dire que vous allez attaquer les 20 prochains tournois de la saison pour essayer de devenir numéro un mondial. Actuellement, je viens de revenir au top, et mon corps réclame une pause. Mais l'esprit a besoin d'une pause également, le stress et la pression jouent beaucoup sur la performance. Je ne changerai rien tant que je vais bien, mais devenir n°1 cette année, c'est une opportunité qui deviendra de plus en plus minime dans le temps pour moi", a ainsi analysé le Suisse, qui a conclu en parlant de sa retraite sportive : "C'est une question qui reste ouverte. J'aimerais en tout cas pouvoir décider de ma fin de carrière comme je l'entends, en fonction de ce que je ressens, c'est tout ce que je peux répondre", a ainsi conclu Roger Federer.