ITW - Roger Federer : " Sympa de redevenir n°1"

Vidéo - Roger Federer & 10 coups de génie

Roger Federer fera son entrée au tournoi de Bâle, sa ville natale, ce mercredi (contre le Luxembourgeois Gilles Muller). Avec un premier tour face à un joueur qu'il connaît bien, le Luxembourgeois Gilles Muller. Mais, au-delà ce match, a priori largement à la portée du Suisse, on se demande dans quel état d'esprit se trouve Roger Federer en cette fin octobre, alors que la place de n°1 mondial est à portée de fusil et que se profile la finale de Coupe Davis, trophée qui manque à son palmarès... Quel(s) lièvre(s) court-il ?

Vous allez débuter face à Gilles Muller, un adversaire gaucher et qui sert bien. Pas forcément un premier tour facile...

Question rythme, il ne va pas me laisser entrer dans les points, dans le tournoi tout tranquillement, jouer 5 à 10 coups par points pour pouvoir trouver le rythme. Ce sera déjà bien si on joue 5 coups par point, mais je ne pense pas que ça arrive, parce qu'il aime bien monter et prendre des risques dès le retour. A moi de créer les occasions. Je m'attends à ramer un peu en défense parce qu'il trouve facilement de la puissance. Heureusement, je l'ai déjà joué dans le passé et j'espère qu'avec la surface qui n'est pas méga-rapide ici pouvoir me créer des opportunités.

En cette fin de saison, vous pouvez gagner la Coupe Davis mais aussi redevenir n°1 mondial. Avez-vous une priorité entre ces deux objectifs ?

En ce moment, je me concentre déjà pour gagner Bâle, ce qui est déjà très important pour moi et après, on verra la suite. La chasse pour la place de n°1 mondial, c'est en ce moment, la finale de la Coupe Davis, c'est tout à la fin, donc elle sera la priorité en temps et en heure.

Avec une différence de taille : vous avez déjà été n°1, mais vous n'avez jamais gagné la Coupe Davis...

Oui, mais quand tu as été n°1, c'est sympa de le redevenir. C'est la place ultime dans le sport. Je sais que j'en suis encore loin mais j'ai l'habitude de bien finir les saisons. En général, je joue bien les World Tour Finals, à Londres, maintenant je joue chez moi et j'ai une très grande confiance. J'ai joué une très bonne année, il faut juste prendre garde à ne pas se blesser et on verra ce que ça donne. C'est vrai que la Coupe Davis, pour beaucoup de Suisses, pour toute l'équipe, pour tous mes coéquipiers, pour mon capitaine, pour la fédération, c'est très, très important. Mais je pense que tout le monde en ce moment veut que je joue bien ce tournoi et que je me concentre ensuite pour la Coupe Davis.

Propos recueillis par la rédaction de Tennis Actu.