Roland-Garros - Gilles Simon : "Ça va dans le bon sens"

Vidéo - Roland-Garros - Gilles Simon : "Je me sens bien"

Serein lors de son deuxième tour qui l'opposait au Slovaque Martin Klizan, Gilles Simon balaie petit à petit les doutes qui l'entouraient à son arrivée Porte d'Auteuil. Le Niçois qui se plaignait encore récemment de ses douleurs aux cervicales, semble enfin pouvoir exprimer la pleine mesure de son potentiel. En conférence de presse, il a tenu à rassurer sur sa forme physique mentale à l'aube d'affronter Nicolas Mahut ou Ernests Gulbis. 

Vous avez eu du mal à boucler votre première manche, savez-vous pourquoi ? 

Non, cela se passait bien. On a eu un début un peu tranquille. Je commence bien, je fais le break, et là,  il m'envoie 3 missiles en coup droit. Je sens tout de suite qu'il faut faire mieux, j'arrive à le faire et je repasse devant. Je mène 5-2, et sur le jeu à 5-3, j'ai une balle, de set, j'ai un coup droit en face, je le rate, sans trop de raison et je me dis : "Quand même, elle n'était pas belle celle-là". Je sens le bras qui se tend derrière, le jeu est compliqué, 5-4, 5-5. Il y a un autre match qui commence et heureusement j'arrive à bien tenir mon service et il fait vraiment un très mauvais jeu à 6-5 pour me laisser la fin du premier. Après, c'est reparti plus tranquillement mais je rate un coup facile sur un point important, une balle de set, et derrière cela cogite un peu trop.

Comment vous sentez-vous physiquement et mentalement ? On sait que les dernières semaines ont été compliqué pour vous. 

Sur les dernières semaines, il y a eu beaucoup de problèmes et pas nécessairement que physiques. Quand je suis arrivé à Rome,  il y avait beaucoup de tensions, j'ai eu beaucoup de mal à trouver mon jeu de terre battue. Je me sens mieux maintenant. J'ai l'impression que je bouge mieux, que je frappe mieux, que tout est mieux. Physiquement aussi. Cela va dans le bon sens. Je n'avais vraiment aucune garantie ni certitude en arrivant sur le tournoi. Je n'ai fait que 3 tournois avant, voire 2 et demi, parce que j'en ai fini un sur un abandon et ce n'est pas beaucoup sur terre. J'étais déjà arrivé avec plus de certitude à Roland Garros mais, pour l'instant, je l'ai très bien géré.

Qu’attendez-vous de cette quinzaine ? De quoi vous sentez-vous capable ?  

Si tout se passe bien, je me sens toujours capable de faire de belles choses. Il y a tellement de choses qui se sont mal passées, comme me l'a dit mon coach : "ça se trouve, il n'y a rien qui va, ce sera peut-être ton année". On va voir comment cela se passe. J'ai envie, pour l'instant, de me concentrer sur le prochain match.

Propos recueillis par la redaction de TennisActu.