Rafael Nadal : "Je suis fatigué de cette affaire..."
Affaire DjokovicRafael Nadal semblait un peu las de la situation autour de Novak Djokovic cette semaine. Lors du média day, le Majorquin n'avait pas été particulièrement tendre avec Nole. Après sa victoire au 1er tour de l'Open d'Australie 2022 contre Marcos Giron, Rafa est revenu une ultime fois sur cette affaire. Cette fois, le Majorquin a pointé du doigt les autres responsables de "l'affaire Novak Djokovic." Il a également tenu à rappeler qu'il entretient une bonne relation avec son rival et aurait préféré le voir dans ce tournoi.
Rafael Nadal (encore) sur l'affaire Djokovic mais en a marre
"Je suis assez fatigué de cette affaire... "
"Je suis assez fatigué de cette affaire", a-t-il d'abord réagi avant de continuer. "Il y a une semaine, quand il a remporté le premier procès, j'ai dit que j'avais fini, que la justice avait parlé et hier, elle a dit autre chose. Je n'irai jamais contre ce que dit la justice. Ce que je pense sur le plan personnel est autre chose. Évidemment, ce n'est pas la meilleure situation pour le sport parce que l'idéal est que les meilleurs participent aux grands événements, si Novak était là, ce serait mieux pour tout le monde. Il y a eu une série de tristes circonstances, malheureuses et je pense qu'il y a eu plusieurs parties qui ont échoué", a-t-il expliqué en conférence de presse, sous entendant que le Serbe n'était pas le seul responsable. On peut imaginer que Tennis Australia est visé.
"J'aimerais qu'il joue mais je ne sais pas si ce serait juste ! Je souhaite tout le meilleur à Novak"
Dans un second temps, Nadal a parlé de sa relation avec Nole. "J'ai toujours eu un grand respect et une bonne relation avec mes rivaux parce que la vie est bien meilleure quand cela se produit. Avec Novak, cela n'a pas été une exception, nous avons toujours eu une excellente relation et je lui souhaite tout le meilleur. La situation a été un désastre et il n'est pas le seul à avoir mal fait les choses. Bien sûr, j'aimerais qu'il joue, mais je ne sais pas si ce serait juste ou non, c'est quelque chose dont je ne veux plus parler", a-t-il conclu.
Publié le par Alexandre HERCHEUX