Andrea Gaudenzi sur Alexander Zverev : "L'enquête se poursuit"

Andrea Gaudenzi n'est pas épargné depuis sa prise de fonction. Patron de l'ATP depuis 2020, l'Italien a vécu les feux en Australie qui avaient menacé la tenue de l'Open d'Australie 2020, la pandémie mondiale, la guerre entre la Russie et l'Ukraine actuellement, mais aussi quelques affaires de violences domestiques qui ont concerné plusieurs joueurs du circuit. Dans une interview pour le média allemand Spox, Gaudenzi a rapidement évoqué le cas Alexander Zverev en rappelant que l'enquête est toujours en cours au sein de l'ATP et que les éléments seront rendus public lorsque l'investigation sera terminée. Les accusations d'Olya Sharypova, ancienne petite amie de Sascha, avait fait grand bruit. L'Allemand a toujours nié toute agression physique envers la Russe. 

"Je peux dire que nous fournirons plus d'informations lorsque l'enquête sera terminée"

"L'enquête se poursuit", a rappelé Gaudenzi. "Nous avons fait appel à une tierce partie indépendante, experte dans ce domaine, qui nous assiste dans le processus d'enquête. Je ne peux pas commenter les détails de l'enquête à ce stade, mais je peux dire que nous fournirons plus d'informations lorsque l'enquête sera terminée. Je peux également dire que tout cela est un terrain inconnu pour nous en tant qu'organisation. Cela nous a montré dans quels domaines nous avons du retard et devons en faire plus à l'avenir. Je suis heureux que l'année dernière, nous ayons fait un examen très détaillé avec un expert externe en ce qui concerne les thèmes de la sécurité et des mesures de protection. En conséquence, nous avons reçu une série de recommandations visant à garantir que tous les enfants et adultes impliqués dans le tennis professionnel soient en sécurité et protégés contre les abus. S'appuyer sur ces recommandations sera pour nous une grande priorité dans les mois et les années à venir".

Olya Sharypova, le 28 octobre : "J'ai été battue et je ne serai plus silencieuse"

Tout avait commencé le 28 octobre lorsqu'Olya Sharypova a raconté pour la première fois son passé sur Instagram sans nommer Alexander Zverev. Mais en août 2019, soit la date des évènements racontés, elle accompagnait l'Allemand à New-York pour l'US Open.

"J'ai été battue et je ne serai plus silencieuse. Maintenant, je veux raconter une histoire très personnelle et très difficile pour moi, que j'ai déjà vécue et que j'ai laissée dans le passé. J'écris ceci pour que les filles qui sont ou étaient dans la même situation ne se sentent pas seules et trouvent la force de vivre. J'ai été victime de violence domestique ! La première fois que cela s'est produit au début de la relation, il y a eu une dispute et il m'a cogné la tête contre le mur avec une telle force que je suis tombée par terre. Pourquoi ne suis-je pas partie tout de suite ? Pourquoi ai-je pardonné ? À ces questions, je ne peux vraiment pas donner de réponses. J'ai aimé. J'aimais sincèrement et je voulais être avec cette personne, il me semblait que c'était juste une erreur que nous réparerions ensemble et laisserions dans le passé. Mais la seule chose qui valait la peine d'être laissée dans le passé était cette relation." avait-elle raconté. 

Alexander Zverev également visé par une deuxième enquête de l'ATP concernant son coup de sang d'Acapulco 

Rappelons qu'une deuxième enquête est en ce moment réalisée concernant l'Allemand après sa disqualification à Acapulco. Zverev avait complètement craqué la semaine passée et s'en était pris à l'arbitre. "Regarde où la balle a rebondi, regarde, putain de merde ! 8-6 dans le tie-break, bordel ! C'est ta putain de ligne. T'es un putain d'idiot", avait-il lâché. La suite avait été encore plus folle. A la fin de la rencontre, Zverev avait fracassé sa raquette contre la chaise de l'arbitre à quatre reprises, en le touchant au pied la dernière fois. T'as foutu en l'air tout le putain de match. Tout le putain de match !" avait pesté Zverev. Une colère qui lui a couté 40 000 dollars, son prize money mexicain, soit plus de 31 000 dollars, et également ses points mexicains, 45. D'autres sanctions pourraient tomber après l'enquête de l'ATP.