Arthur Cazaux : "J'espère faire mieux qu'un huitième à l'avenir..."
ATPArthur Cazaux a vécu une année faite de hauts et de bas. Tout d'abord, le Français a été épatant à l'Open d'Australie. Troisième plus jeune Français en huitièmes du Grand Chelem australien après Guy Forget et Richard Gasquet, il avait buté contre le redoutable Hubert Hurkacz. Mais en mars, le joueur de 22 ans était victime d'un malaise en plein match, l'éloignant des courts un moment. Pour son retour à la compétition, il s'était ensuite blessé à la cheville. Il était alors revenu à Roland-Garros et avait eu du mal à relancer la machine jusqu'à la tournée américaine où il a recommencé à gagner quelques matchs jusqu'à monter à la 64e place mondiale en fin de saison, son meilleur classement. Alors qu'il a confirmé Sam Sumyk comme coach pour 2025, Cazaux peut se montrer ambitieux.
Arthur Cazaux après sa défaite en 8es de l'Australian Open
"J’espère faire plus à l’avenir"
Dans une interview pour FT Sports, Arthur Cazaux est revenu sur son parcours à Melbourne et sur l'attention des médias. "Personnellement, j’ai pu retenir de ce tournoi que j’avais la caisse physique pour aller en deuxième semaine. Et j’ai aussi réalisé qu’un Grand Chelem, c’est très long. Ça m’a aussi appris que quand tu vas plus loin dans les gros tournois, les journalistes sont plus présents. Tu perds un peu plus de jus à l’extérieur. Je prends du plaisir avec les médias, j’aime bien parler et échanger. Les journalistes ne m’ont jamais freiné, mais j’ai senti qu’il y a eu un avant et un après Open d’Australie. J’avais l’impression qu’aux yeux des gens, j’étais quelqu’un de différent, et ça m’a surpris parce que j’étais toujours le même joueur. Les médias français se sont beaucoup enflammés. Ok, j’avais battu des bons joueurs à Melbourne mais j’étais à peine dans le top 100. Je me suis dit calmos, il y a encore cent mecs devant moi et j’ai encore beaucoup de choses à prouver. Je suis allé en huitièmes en Grand Chelem et c’est bien, mais j’espère faire plus à l’avenir."
Publié le par Paul MOUGIN