Arthur Fils : "Peut-être qu'un jour, je serai un champion"

Ce samedi, la finale des Next Gen ATP Finals était au programme à Jeddah, avec pour la première fois une présence française. Depuis la création de l'événement, aucun joueur tricolore n'avait même atteint le dernier carré. Arthur Fils a donc été le premier à décrocher une finale, mais il ne sera pas le premier vainqueur français. Ce samedi, le Parisien n'est pas parvenu à aller jusqu'au bout. En cinq sets, il a été battu par le Serbe Hamad Medjedovic sur le score de (6)3-4, 4-1, 4-2, (9)3-4, 4-1. Le nouveau protégé de Sébastien Grosjean et Sergi Bruguera a été souvent imprécis. Dommage, mais belle semaine du jeune joueur de 19 ans qui peut partir en vacances serein. Enfin, en vacances, peut-être pas. En conférence de presse après sa demie, il a informé qu'il s'entraînerait une semaine avec Rafael Nadal, au Koweït, à partir du 8 décembre.

"Ce qu'Alcaraz a accompli est incroyable. Je ne sais pas si je suis capable de faire pareil"

Dans une interview avec L'Equipe, Fils a tiré un bilan de saison 2023. Satisfait, le Français sait qu'il aurait pu faire encore mieux mais ne veut pas brûler les étapes. "J'ai réussi une bonne année. Je l'ai commencée 250e, aujourd'hui je suis 36e. C'est pas mal. J'aurais pu gagner ici, j'aurais pu réussir une meilleure saison, j'ai perdu plusieurs matches accrochés. J'ai pris de l'expérience et j'essayerai de faire mieux la saison prochaine. Je me connais mieux. J'ai beaucoup progressé au niveau de mon jeu et mentalement, aussi. 

 Ce qu'Alcaraz a accompli est incroyable. Je ne sais pas si je suis capable de faire pareil. Je vais donner le maximum, mais ce n'est pas mon objectif à court terme. Je ne veux pas devenir numéro 1 mondial dans trois mois parce que c'est impossible. Je dois travailler, encore et encore et voir ce qu'il se passe. Ça passera par le travail au quotidien et donner mon maximum à chaque match. Et peut-être qu'un jour je serai un champion. J'espère ! Je progresse vite, mais pas autant que Carlos. Ce qu'il a fait est dingue."