Arthur Rinderknech : "J'ai trop voulu enchaîner sans couper"

De manière générale, être un joueur hors du top 100, c'est compliqué. Pour accéder aux grands tournois, il faut par exemple passer par les qualifications ainsi que disputer des tournois d'un rang inférieur pour gravir les échelons. Mais en cette période de crise sanitaire, cette situation est rendue encore plus difficile, la programmation étant rendue ardue par le fait que des tournois peuvent être annulés au dernier moment. Les joueurs ont donc tendance à vouloir enchaîner. C'est par exemple le cas pour Arthur Rinderknech, 136e mondial et vainqueur de trois Challengers dans sa carrière, dont un à Instanbul en début d'année. Il s'est exprimé dans les colonnes de 20 Minutes, ce lundi, afin d'évoquer cette situation.

"J'ai trop voulu enchaîner sans faire de coupures"

Celui qui vient d'intégrer le tableau principal de l'ATP 250 de Marseille estime qu'il faut trouver le juste milieu entre matchs et entraînements, afin d'éviter de potentielles blessures, et donc ne pas disputer chaque tournoi pour grappiller des points. "C’est un peu le piège à éviter et je suis tombé dedans sur les derniers mois. Surtout depuis la reprise après le premier confinement. J’ai trop voulu enchaîner alors que j’aurais dû savoir faire des coupures pour me réentraîner, me reposer, me ressourcer et repartir en tournoi à 100 %. Il faut continuer à travailler, faire ses semaines d’entraînement qui sont importantes, travailler pour être meilleur et pas tomber dans le piège de jouer toutes les semaines et aller à la chasse aux points et aux victoires."