Arthur Rinderknech : "Une grande fierté d'être n°1 français... "
ATPL'édition 2022 du Rolex Paris Masters, ça commence ce lundi ! Il y aura du beau monde cette année sur les courts. Le tenant du titre Novak Djokovic, les jeunes papa Rafael Nadal et Daniil Medvedev, le plus jeune n°1 de l'histoire Carlos Alcaraz, ou encore Stefanos Tsitsipas, Casper Ruud... Toutefois, le tennis français n'est pas au mieux avant d'aborder ce tournoi. Si trois nouveaux Bleus vont rentrer dans le tableau grâce aux qualifications, seuls quatre Bleus y figuraient, tous invités par les organisateurs. Parmi eux, on retrouve Arthur Rinderknech. A 27 ans, ce dernier sera pour la première fois n°1 Français ce lundi. Une belle récompense avant ses débuts contre Jack Draper.
Arthur Rinderknech avant de débuter le Rolex Paris Masters
Le tableau du Rolex Paris Masters 2022, il suffit de cliquer ICI
"Ça fait très plaisir"
"C'est beaucoup de fierté. J'y aurais jamais cru étant gosse. C'est un grand pays du tennis avec beaucoup d'histoire et de grands champions. Moi j'ai pas fait grand chose. Je me retrouve n°1 mais c'est une étape. Ça fait très plaisir. Mais c'est une étape. J'espère pouvoir continuer la progression dans mon jeu. Continuer à progresser. On peut le prendre comme une pression mais pas moi. Je le prend plus comme un bonus. Si le public peut être un peu plus derrière mois, c'est un grand plaisir. Juste très content. Il faut pas oublier que Gaël serait encore en haut du classement si il avait pu jouer. Je vise la progression, pas le classement. Les progrès avant tout. Quand le corps va bien, les victoires viennent. L'objectif ici c'est de prendre du plaisir. Profiter du public, donner le maximum."
"Il y a des bons jeunes qui arrivent"
Avec aucun Bleu directement dans le tableau, le tennis français inquiète. "Les motifs d'espoir ? Il y a trois Bleus qui vont sortir des qualifs. Ça prouve qu'il y a des jeunes. Il y a des joueurs juste derrière qui jouent très bien. Il y a une belle flopée de joueurs entre 40 et 100, même plus derrière. Il y a des bons jeunes qui arrivent. C'est très dense. On est un peu entre deux générations, faut pas trop demander tout de suite. On a eu une génération en or avec les quatre fantastiques. Tous les pays n'ont pas un Roger. Faut attendre un peu."
Publié le par Paul MOUGIN