Jannik Sinner: "Le classement, ça ne veut rien dire"
ATP - BarceloneEn quart de finale à Barcelone, Andrey Rublev est tombé sur un os ce vendredi. Un os italien nommé Jannik Sinner. Sorti d'un match marathon contre Albert Ramos, Rublev a cédé face au Transalpin et s'est incliné 6-2, 7-6(6). Dépassé dans la première manche par la puissance et la rigueur de Sinner, le Russe a ensuite réagi dans la seconde manche en montrant un meilleur visage et en tenant tête à la pépite italienne. Mais, ce vendredi, Sinner était au-dessus et a eu le mérite de sauver une balle de set avant de conclure et de battre l'un des hommes forts de ce début de saison. Grâce à cette victoire, le Transalpin jouera sa première demi-finale d'ATP 500 contre Stefanos Tsitsipas. Les deux hommes se sont rencontrés deux fois à Rome pour une victoire de chaque côté.
Sinner après sa victoire sur Rublev à Barcelone
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"Un match, ça ne veut rien dire"
"J'essayais de trouver mon jeu en sachant qu'il était en confiance et qu'il a gagné beaucoup de matchs ces derniers temps. Il joue très fort, il fallait que je serve bien et ça a marché aujourd'hui". Il a battu le joueur qui a gagné le plus de matchs cette saison mais Sinner ne s'enflamme pas : "Un match, ça ne veut rien dire. Il enchaîne les tournois et arrive à être très constant en allant loin. C'est une superbe performance pour moi aujourd'hui mais demain, il y aura un match compliqué. "
En effet, un gros combat l'attend contre Stefanos Tsitsipas : "C'est un joueur incroyable, il a gagné Monte-Carlo. Il joue bien ici, j'ai regardé son match. Je dois encore regarder quelques vidéos de nos deux matchs à Rome, mais les joueurs changent. Je vais essayer de comprendre comment il joue". Il se rapproche à grand pas du top 15 mondial : "Le classement est juste un nombre. Ça ne veut rien dire, l'année est longue et de gros tournois arrivent. Beaucoup de choses peuvent arriver. Je suis content de mon niveau plus que de mon classement. Il faut que je continue à travailler dur et comprendre le circuit."
Publié le par Augustin PITRÉ