Arthur Rinderknech : "Je ne veux pas m'arrêter là..."

Jeudi, Arthur Rinderknech, 105e mondial, a pu souffler. Il était "off" à Bastad et c'est mérité car il venait de vivre quatre jours intenses. Normalement, il a de grandes chances de posséder un classement à deux chiffres. Il devrait figurer lundi dans le Top 100, ce qui n'est pas donné à tout le monde puisque seuls 75 Tricolores ont eu ce privilège (NDLR: le dernier étant Antoine Hoang en août 2019). "Pour l'instant, je suis toujours à trois chiffres mais je ne vais pas faire la fine bouche. Etre Top 100, c'est un peu mythique quand tu commences le tennis. Je ne sais pas comment c'est ressenti à l'étranger mais en France, c'est un rêve. Quand ce sera officiel, ce sera une première belle réussite mais je n'ai pas du tout envie de m'arrêter là", souligne Arthur Rinderknech. Ce vendredi, il a cédé sur le terre battue suédoise face à l'Allemand Yannick Hanfmann. Le suspense est total quant à son dossard lundi: 98, 99 ou 100... 

Agé de 25 ans, le Français, peut dérouler le fil de sa vie tennistique: "Je revois mes débuts dans le Val-de-Marne (à Saint-Mandé) puis dans les Yvelines, mon choix de partir aux Etats-Unis en Université. Là-bas, je progresse et l’envie de tenter ma chance se développe. Quand je suis revenu en France, la Fédé m’a filé un coup de main. Ensuite, je suis passé à autre chose. Il y a eu ma rencontre avec Sébastien Villette. On a bossé très dur et je pense qu’on ne vole pas ce qu’on fait.»

"Tu sors du stade, tu descends les escaliers et tu es sur la plage..."

Paradoxalement, son coach ne se trouvait en Suède. Il est au soutien de Manuel Guinard, qui se bagarre pour tenter d'arracher sa place pour les qualifs de l'US Open. "On fonctionne à trois et c’était normal qu’il soit à ses côtés", glisse Arthur Rinderknech. 

Pas impossble ce jeudi, qu'il se soit accordé une baignade. "Bastad, c’est un tournoi juste magnifique, dit-il. C’est Monte-Carlo en microscopique, la ville est extraordinaire, les gens sont d’une gentillesse... Tu sors du stade, tu descends les escaliers et tu es sur la plage..."