Rafael Nadal : "Ce genre de victoire va me redonner confiance"

Rafael Nadal brille de mille feux en Suède ! Absent depuis sa défaite au premier tour de Roland-Garros contre Alexander Zverev, la légende espagnole a refoulé les courts à l'occasion de l'ATP 250 de Bastad. Après son bon premier tour face à Léo Borg, fils de la légende Bjorn Borg, c'est Cameron Norrie qui se présentait face à lui. Le Britannique n'a rien pu faire dans le jeu face au roi de la terre battue (6-4, 6-4). Rafa prend de la confiance et ses marques, avant les Jeux olympiques à Roland-Garros. Prochaine étape à Bastad : Mariano Navone, pour aller chercher un dernier carré.

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"Ce genre de victoire va me redonner confiance"

"J'ai passé beaucoup de temps sans jouer, ça m'a manqué" a d'abord soufflé Nadal sur le court. "Ca fait toujours plaisir de gagner contre un grand joueur comme Cameron (Norrie). Mon tennis était pas mal, j'aurais pu être plus agressif. Après beaucoup de temps sans compétition, ce genre de victoire va me redonner confiance. Je vais prendre match par match pour améliorer mon niveau. J'ai quelques petites choses à améliorer, notamment dans la régularité."

Peu inquiété sur ses mises en jeu, l'Espagnol a tout de même remonté un déficit de 4-1 dans la dernière manche. "Je trouve que Norrie était un peu meilleur que moi au début du match. Il a mieux servi et passé ses premières balles. Finalement, j'ai breaké en premier. Et dans le deuxième, je jouais mieux que lui, j'ai eu des chances de breaker. Mais j'ai fait un très mauvais jeu, et l'inverse s'est passé. Mené 4-1, je me suis dit que j'allais continuer à faire ce que je sais faire, et jouer un peu plus agressif. Ca a fait la différence. Il faut que j'arrive à enchaîner les victoires sur terre. Sur ce tournoi, je ne m'attendais pas à avoir d'adversaire facile. Mais j'espère avoir une chance de m'imposer contre Mariano Navone."

"Les sportifs parlent tous le même langage"

Même en Scandinavie, Nadal était encouragé par une légende du football, présent dans les tribunes : Juan Mata, champion du monde 2010 et d'Europe 2012 avec l'Espagne. "Toujours sympa de l'avoir. C'était inattendu. Les sportifs parlent tous le même langage. On peut être du même pays ou non, quand on est sportifs de haut niveau, on se comprend. Bien sûr, cela aide d'être du même pays. Gagner une nouvelle fois l'Euro de football est incroyable pour nous, et aide le pays à être plus heureux."