Van Assche: "C'est le moment de prendre les décisions moi-même"

Luca Van Assche est dans un tournant de sa jeune carrière. Début juillet, le jeune joueur avait annoncé se séparer de son entraîneur de toujours Yannick Quéré, quelques jours après sa lourde défaite au premier tour de Wimbledon contre Fabio Fognini. Après avoir éclaté aux yeux du grand public en 2023, Van Assche connaît une saison 2024 mitigée. Battu aux premiers tours de Roland-Garros et Wimbledon, il n'a remporté que 6 matchs sur le circuit ATP cette année, hors qualifications. . Dans un entretien à L'Equipe, Van Assche a expliqué cette "difficile décision", comme l'avait dit le joueur de 20 ans sur ses réseaux sociaux.

"Ça n'a jamais été moi qui ai pris la décision, il y avait Yannick, la Fédé"

"Ça n'a jamais été moi qui ai pris la décision, il y avait Yannick, la Fédé", a expliqué Van Assche. "Je sens que c'est le moment de prendre les décisions moi-même. Qu'est-ce que je pense qui est le mieux pour moi ? Comment m'entourer de la meilleure équipe pour arriver le plus haut possible ? Je sentais que j'avais besoin de quelque chose de nouveau. Pour le moment, je m'entraîne toujours avec Vincenzo Santopadre. Au début, il a commencé pour épauler Yannick et là, on discute pour voir s'il pourra faire plus de semaines. On va voir qui on ajoute à la structure. Quoi qu'il arrive, que Vincenzo veuille devenir l'entraîneur principal ou non, il ne pourra jamais faire toute l'année. Et même pour un joueur, je pense que c'est bien d'avoir des discours un peu différents."

"Je pense que c'est bien d'avoir une conversation un peu différente de temps en temps"

Depuis février, il est suivi par Vincenzo Santopadre, ex-coach de Matteo Berrettini. Un duo qui fonctionnait bien, comme révélé par le joueur au micro de Tennis Actu le 14 juin dernier. "Vincenzo Santopadre s'entend très bien avec Yannick (Queré) ce qui est très important, peut-être le plus important sinon c'est compliqué. Je m'entraîne toujours avec Yannick, qui est mon entraîneur principal, et Vincenzo m'entraîne aussi mais ni l'un ni l'autre peuvent faire 50 semaines sur 52. Donc forcément il faut se partager. Je pense que c'est bien d'avoir une conversation un peu différente de temps en temps même si le but est le même." La situation a donc évolué depuis. Le Français prendra sans doute le temps de bien choisir son prochain coach.