Benjamin Bonzi, saison terminée : "Il y a eu plein de positif !"

Fin de saison pour Benjamin Bonzi. Touché au mollet, le joueur du Stade Toulousain s'est retiré jeudi avant son huitième de finale face à Mathias Bourgue. "Je ne veux prendre aucun risque pour ne pas aggraver une blessure ressentie mardi en fin de match", a déclaré le Gardois au service de presse du tournoi. Cela signifie que sa saison 2022 est terminée, comme l'a indiqué La Dépêche.fr. Normalement, le Frenchie devait disputer ce week-end les qualifications du Rolex Paris Masters. Il faudra attendre 2023 pour regoûter à Bercy. 

Cette année, sur le circuit ATP, Benjamin Bonzi a un bilan de 21 victoires pour 25 défaites. 63e mondial cette semaine, il avait grimpé jusqu'au 44e rang en juillet dernier. L'apprentissage se poursuit et le Gardois continue d'engranger de l'expérience. Il semble que la Coupe Davis mi-septembre ait été un tournant. Battu à trois reprises dans des matchs disputés, Bonzi n'a remporté que deux rencontres depuis et a souffert physiquement. Il est désormais temps de récupérer et de penser à 2023. Avant ça, il s'est confié au journal L'Equipe.

"Il va falloir travailler pour aller plus haut"

"Il y a eu plein de positif cette année. J'ai joué plein de nouveaux tournois. Des tournois qui sont incroyables à jouer donc c'est déjà une grosse évolution. J'ai aussi pris le temps d'apprendre à beaucoup mieux gérer ces tournois, avec cette envergure. Il y a eu de beaux matches, de belles victoires, des matches accrochés où ça n'est pas passé mais avec un très bon niveau de jeu donc on a pas mal de choses sur lesquels s'appuyer et continuer à construire. Pour la suite, j'en veux plus et il va falloir travailler pour aller plus haut. Il va falloir que j'améliore mon service, ma constance, que j'essaie de trouver plus de relâchement et de continuité dans mes coups. Ce sont des matches qui demandent plus d'énergie. Il va falloir s'améliorer physiquement, mentalement. C'est compliqué de sortir un point principal aujourd'hui parce que je trouve qu'il y en a vraiment pleins où on peut faire beaucoup mieux."