Billie Jean King sur le coaching : "Laissez les Tsitsipas faire"
ATPStefanos Tsitsipas est régulièrement la cible des critiques sur le circuit ATP. En 2021, il était stigmatisé en raison de la durée de ses pauses toilettes et à l'Open d'Australie c'est le coaching de son père qui est revenu sur la table. Le sujet n'est pas nouveau et le Grec a l'habitude d'être sanctionné pour les indications que tente de lui donner son père, qui est aussi son coach, durant les matchs. Ce qui est bien sûr interdit sur circuit ATP. La WTA a quant à elle autorisé les joueuses à consulter leur entraineur une fois par set. Une avancée qu'apprécie Billie Jean King comme elle l'a affirmé lors du podcast de John McEnroe. Elle va même plus loin en espérant qu'un jour les coachs auront le droit de faire de signaux des tribunes. Pour elle, cela pimenterait un peu plus le sport que l'on dit en perte de vitesse chez les jeunes. L'ex-championne a pris pour exemple le baseball un sport extrêmement populaire outre-Atlantique.
Tsitsipas après sa victoire contre Gaston, jeudi à l'Open 13
D'après des propos rapportés par Sportsmanor.com, l'ancienne joueuse a donc défendu Tsitsipas : "Laissez les gens coacher... comme le père de Tsitsipas. Ils ont des signaux comme l'entraîneur de la troisième base au baseball. De cette façon, le pauvre arbitre n'a pas du tout à y prêter attention. Tout d'abord, le joueur doit être capable de frapper. Vous (NDLR : John McEnroe) avez été entraîneur de Coupe Davis. Vous savez que vous pouvez dire ce que vous voulez, mais ça ne veut pas dire qu'il va le faire..." Un soutien de choix pour le 4e mondial, mais pour le moment la situation n'avance pas sur le sujet. Beaucoup prône la solitude du joueur sur le terrain qui doit trouver les solutions seules. Il est vrai que l'on assiste à des exploits en compétition par équipe qui n'existent pas sur le circuit traditionnel. Cependant, jouer en équipe est un sport différent pas uniquement en raison de la possibilité de coacher. Mais dans un sport que l'on dit en quête de renouveau, cette option ne doit pas être négligée comme l'explique à merveille la titulaire de 12 titres du Grand Chelem, qui a beaucoup oeuvré pour que le tennis féminin devienne ce qu'il est aujourd'hui.
Publié le par Aude MAZ