Nadal sur son time violation: "J'ai besoin d'apprendre"
ATP - BrisbaneRafael Nadal a remporté ce jeudi son huitième de finale de l'ATP 250 de Brisbane qui l'opposait à Jason Kubler, 6-1, 6-2. Une prestation encore très encourageante. Un petit fait a amusé la planète tennis. À la fin du premier set, l'Espagnol a pris une pause toilettes. Sauf que ce dernier est revenu en retard de quelques secondes, la limite étant de 5 minutes maximum par détour aux toilettes. L'arbitre français Arnaud Gabas lui a donc attribué un avertissement pour dépassement de temps, ce qui n'a pas manqué de faire rire Rafael Nadal à son retour sur le court.
Rafael Nadal après sa victoire contre Kubler à Brisbane
"Je sais que je suis lent"
Lors de l'interview d'après match, le Majorquin est revenu avec humour sur l'avertissement qu'il avait reçu : "Je savais que j'avais cinq minutes, mais vous savez Brisbane est très humide, j'ai dû changer tous mes vêtements. Je pensais que j'étais à l'heure, l'arbitre m'a dit que j'avais quatre secondes de retard, je ne sais pas si c'est vraiment ma faute. Je sais que je suis lent, je vais tenter de m'améliorer en 2024", a-t-il ajouté en plaisantant. Rafa devra changer quelques habitudes et se presser. Pas de quoi le perturber...
"C'est une anecdote, c'est tout. J'ai besoin d'apprendre ce qu'est la règle parce que j'ai été exclu pendant un an"
En conférence de presse, Nadal est aussi revenu sur cet épisode. "Je n'ai pas compris ce qui s'est passé. Je ne veux critiquer personne. Je le prends bien, mais j'ai besoin de comprendre la règle, si quelque chose a changé. Je pense que la règle est que vous avez droit à cinq minutes dans les vestiaires. Je suis sorti après ces cinq minutes. L'arbitre m'a dit que lorsque le temps était écoulé, j'étais encore dans le vestiaire, mais je ne pense pas que ce soit ce qui s'est passé. J'ai l'impression que lorsque les cinq minutes se sont écoulées, je suis sorti. C'est une anecdote, c'est tout. J'ai besoin d'apprendre ce qu'est la règle parce que j'ai été exclu pendant un an."
Publié le par Camille VALERO