Denis Shapovalov : "Je joue peu à cause des bulles"

Denis Shapovalov n'a pas fait de détails face à Jan-Lennard Struff. Victoire nette et sans bavure 6-1, 6-3 en à peine plus d'une heure de jeu contre un joueur qui ne lui avait pas beaucoup réussi par le passé. Au prochain tour, il retrouvera Hubert Hurkacz, tombeur d'un Richard Gasquet qui peine à enchainer, notamment en raison d'une blessure au pied. Les deux joueurs se sont rencontrés deux fois en 2019 pour deux victoires du Polonais. Mais le Canadien se sent bien à Dubaï, sur une surface qui semble lui convenir parfaitement.

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Pour sa première participation le Canadien "Oui les courts sont rapides et la balle vole un peu, mais pour être honnêtes, ces conditions me conviennent très bien, cela ressemble aux conditions à Indian Wells, c'est quelque chose d'assez naturel pour moi. J'aime vraiment ces conditions. Depuis le premier entrainement, je sens que je suis capable de bien sentir le court ici... même s'il m'a posé des problèmes par le passé, chaque match et nouveau. J'ai fait un bon match aujourd'hui, j'ai essayé de lui mettre la pression en retour ce qui l'a fait rater..."

"C'est extrêmement difficile mentalement d'être enfermé comme ça"

En fin de conférence le joueur s'est également exprimé sur les conditions qui entourent les tournois, et comme de nombreux joueurs l'ont déjà exprimé avant lui, la période est difficile pour lui également : "J'ai essayé de rester en dehors de la bulle autant que possible. Après l'Australie, j'ai eu l'impression que ça me faisait des ravages. J'essaie de ne pas trop jouer de tournoi, ou des nouveaux comme ici pour casser la routine. Je ne veux certainement pas trop jouer cette année si ça va être une vie de bulle parce que c'est extrêmement difficile mentalement d'être enfermé comme ça. Bien sûr c'est génial de pouvoir jouer, mais au fil des semaines tu pers un peu la passion du tennis, et beaucoup de joueurs luttent avec ça."