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Gaudenzi : "Les finales Masters 1000 en 5 sets ? Oui, c'est possible"

ATP
Mis à jour le par Alexandre HERCHEUX

Allons-nous retrouver la saveur si particulière des finales de Masters 1000 au meilleur des cinq manches ? Pas impossible, même clairement "possible", comme l'a expliqué Andrea Gaudenzi, patron de l'ATP, ce jeudi matin, lors d'un point presse à Turin, où se disputent les ATP Finals. Depuis 2008, les finales de Masters 1000 se jouent en deux manches. Un souci pour Gaudenzi, qui considère que les finales de ces tournois ne marquent plus les esprits. Un changement majeur pourrait se profiler sur le circuit ATP...

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"Nous ne pouvons pas avoir un sport où, dans 30 ans, personne ne se souvient des matchs les plus importants"

"J'en ai parlé avec Federer à la Laver Cup : les plus grands matches de notre sport se sont joués au meilleur des cinq manches", a expliqué Gaudenzi, dans des propos rapportés par le journaliste Lorenzo Ercoli. "Est-il possible de revenir au meilleur des cinq manches pour les finales du Masters 1000 ? Oui, ce serait notre décision. Pas tout de suite, mais nous ne pouvons pas avoir un sport où, dans 30 ans, personne ne se souvient des matchs les plus importants. Le tennis compte un milliard de téléspectateurs, mais il n'en monétise que 1,3 % dans les médias. La demande est là, mais la capacité de vente pour l'améliorer fait défaut. Mais le jeu de tennis et sa durée sont très bien comme ils sont".

 

"Un Masters 1000 en Arabie Saoudite ? Ce ne sera pas avant 2028"

Le boss de l'ATP a également évoqué la possibilité de voir arriver un Masters 1000 en Arabie Saoudite. Ce n'est qu'une question de temps visiblement."Si cela se produit, ce ne sera pas avant 2028 parce qu'il y a des travaux d'infrastructure qui nécessitent du temps. Les autres tournois Masters 1000 ne sont pas menacés, car ils bénéficient d'une protection catégorielle depuis 30 ans. L'approche avec les Saoudiens a été ouverte, à l'écoute de leurs aspirations, car ils veulent investir dans le tennis et nous aider. Nous voulons construire des ponts, pas des barrières. Lorsque j'ai joué pour la première fois à Dubaï et à Doha dans les années 90, les choses étaient différentes, mais des progrès significatifs ont été réalisés. L'Arabie saoudite a cette volonté de changement".

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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