Benjamin Bonzi : "Je sens que je joue très bien"
ATP - Indian WellsAlors qu'ils étaient dans le même vestiaire le week-end dernier à Pau, Benjamin Bonzi (62e) et Arthur Rinderknech (57e) étaient face à face ce jeudi à Indian Wells, pour la première fois sur le circuit principal. Révélés au grand public l'année dernière, les deux hommes s'étaient affrontés à deux reprises sur le circuit Challenger en 2021 avec une victoire de chaque côté (4-6 7-6 7-6 pour Rinderknech en finale d'Antalya et 6-7, 7-6, 6-1 pour Bonzi en demi-finale à Rennes). Le duel a finalement tourné en faveur du moins bien classé. Bonzi s'en ai sorti en 1h21 sur le score de 6-3, 7-5. Le Nîmois s'est confié à L'Equipe après la rencontre 100% tricolore.
Benjamin Bonzi et sa première victoire en Bleu
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"Il n'y a pas de panique à avoir, le match est long"
"Commencer avec un break contre, ce n'est pas facile, mais je suis resté présent, je me sentais bien sur le court, j'ai trouvé mon rythme au service. C'était un bon match de ma part, analyse Bonzi. Il n'y a pas de panique à avoir, le match est long. Je sais que je vais pouvoir retourner bien plus qu'en indoor. Les occasions, j'étais persuadé d'en avoir. Il fallait juste être présent à ce moment-là. Il n'a pas eu un très bon pourcentage dans le premier set, du coup j'ai réussi à le faire jouer et à prendre ma chance assez souvent.", a ajouté le Tricolore à propos du match gagné face à son ami et coéquipier de Coupe Davis, Arthur Rinderknech.
"Je sens que je joue très bien..."
Le joueur de 25 ans affrontera Lorenzo Sonego, 21e joueur mondial, au tour suivant ce samedi soir, "un joueur qui s'accroche énormément, un gros guerrier.", a évoqué Bonzi. Mais comment aborde-t-il cette rencontre ? "Comme tous les matches, ça sera 50-50. Le niveau est super homogène. Je me sens bien donc pourquoi pas envisager de battre ces mecs-là ? La différence n'est pas monstrueuse. Peut-être que je vais me faire déchirer, peut-être que je vais le déchirer, on ne sait pas. L'année dernière, ces joueurs-là, je les emmerdais, mais je ne gagnais pas forcément. La grosse différence avec Marseille (sa première demi-finale sur le circuit principal en février), c'est que j'ai réussi à les emmerder et à en battre un ou deux (notamment Aslan Karatsev, alors 15e mondial). Mentalement, c'est un cap passé. Je sens que je joue très bien donc il n'y a pas de raison que je n'ai pas une chance de gagner ce match.", a assuré le 62e joueur mondial, confiant.
Publié le par Dorian VUILLET