Daniil Medvedev : "Mon attitude était immature"
ATP - Indian WellsDaniil Medvedev n'en démord pas : la surface d'Indian Wells est beaucoup trop lente. Après avoir pesté au troisième tour contre Ilya Ivashka, sur le court, puis en conférence de presse, le Russe a remis ça. Très lucide, le protégé de Gilles Cervara a reconnu que son attitude n'avait pas été bonne sur le court contre le Biélorusse, mais aussi contre Alexander Zverev mardi soir. Toutefois, cela ne change rien à l'avis du Russe concernant le dur californien. Devant les médias, avant son quart contre Alejandro Davidovich Fokina, Medvedev a expliqué son agacement et fait un petit mea culpa sur son attitude.
Daniil Medvedev en quarts d'Indian Wells 2023
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"J'aime vraiment le tournoi, mais je n'aime pas le court"
"On en vient toujours à se demander combien de joueurs jouent ici dans le tableau principal, combien, 96 joueurs ? Je sais que lorsque j'exprime cette opinion, lorsque je dis ces choses que je dis sur le court, je ne veux même pas le répéter, parce que j'aime vraiment le tournoi, mais je n'aime pas le court (sourire). Je comprends que sur 96 joueurs, il y en a peut-être 60 qui vont dire que le court est très bien. C'est juste mon problème. Je sais que certaines personnes ne l'aiment pas non plus, mais si 80 joueurs disent que le terrain est trop lent et qu'il faut changer quelque chose, c'est une mauvaise chose de ne pas le changer", a-t-il tenté de faire comprendre.
"Ici, je parle calmement, je comprends cela et je n'aime pas mon comportement sur le court. Mais sur le court, je deviens fou"
Dans la foulée, Medvedev a expliqué pourquoi ses nerfs étaient mis à rude épreuve. "Oui, je ne pense pas que le conseil des joueurs, comme vous l'appelez, soit capable de faire quelque chose. Et je ne suis pas sûr qu'il faille le faire. Il y a des gars comme Cam Norrie, je ne sais pas si Alcaraz aime jouer ici, mais Norrie adore jouer ici, alors il se demanderait pourquoi on a changé les courts, et il a raison. On ne peut pas changer les courts juste parce que je ne les aime pas. Ici, je parle calmement, je comprends cela et je n'aime pas mon comportement sur le court. Mais sur le court, je deviens fou, parce qu'il y a des moments où j'ai l'impression de frapper cinq, dix bons coups, et puis j'ai un gagnant. Je me dis que ce n'est pas possible. Et je deviens fou, oui."
Publié le par Alexandre HERCHEUX