Jack Draper : "Ce qui m'importe, c'est d'avoir une longue carrière"

Alors que les préparations pour la saison 2025 et l'Open d'Australie s'intensifient, Jack Draper se bat pour préparer au mieux ce début d'année. Le joueur n°1 britannique a en effet souffert à la hanche à la suite de ses nombreux entrainements. Il a donc dû annuler son rendez-vous avec Carlos Alcaraz en Espagne, où il devait effectuer un entrainement intensif. Le jeune homme de 23 ans a également annulé sa venue à la United Cup ainsi qu'à la Coupe Davis en janvier prochain. Il s'est livré au journal The Guardian pour expliquer ses choix. 

"À ce stade de ma carrière, le plus important est que je puisse en avoir une longue"

"C'est évidemment très décevant de ne pas pouvoir aller en Espagne", a déclaré Draper. "Mais c'est comme ça dans le sport, parfois vous avez ces déceptions, vous avez ces petits défis et ces petits revers qui se présentent à vous, et vous devez penser à la façon dont vous allez en tirer le meilleur parti. Dans mon esprit, je me dis qu'il faut toujours essayer d'avoir une vision positive des choses."

"Pour moi, à ce stade de ma carrière, le plus important est que je puisse avoir une longue carrière. Il y a beaucoup de jeunes athlètes que j'ai vus au fil des ans, et dont j'ai entendu parler, qui ont ces petits soucis à un jeune âge. Ils ne font pas grand-chose à ce sujet, ils ne l'explorent pas, et cela devient un gros problème lorsqu'ils vieillissent. S'ils avaient mieux géré cette zone spécifique, comme la hanche, le genou ou la cheville cela aurait permis d'économiser beaucoup de temps pour un grand nombre de choses différentes. Voilà où j'en suis aujourd'hui". 

"Je ne trouve pas ce que je fais ou ce que je suis impressionnant"

La grand-mère du britannique souffre de démence et Jack Draper a su faire preuve de résiliance face à cette douloureuse situation : "Je ne trouve pas ce que je suis ou ce que je fais très impressionnant. Je sais que ça peut paraître n'importe quoi parce que je suis numéro 15 mondial, que je joue au tennis et tout ça. Mais si je sors ou si je rencontre d'autres personnes, je ne parle jamais de mon tennis. Je ne pense pas que ce que je fais soit exceptionnel parce que je suis tout le temps entouré de tennis et qu'on m'a toujours inculqué de bonnes valeurs, l'humilité, etc."

"Il s'agit de ma grand-mère, mais aussi d'honorer mon grand-père, d'honorer tous les aidants, les personnes qui sont en quelque sorte coincées dans cette situation où quelqu'un développe une maladie et a besoin de soins. Elle a besoin qu'on s'occupe d'elle. Ils ne perdent pas leur physique, ils perdent leurs capacités mentales. Et vous voyez cette personne que vous aimez ou cette personne qui a toujours été si importante, ne pas savoir qui vous êtes et ne pas savoir ce qui se passe."