Jannik Sinner s'est livré : "Après une défaite, je ne dors pas"
ATPDepuis la défaite de Jannik Sinner en quart de finale de Wimbledon contre Novak Djokovic, l'Italien se fait assez discret. Engagé au tournoi ATP 250 d'Umag cette semaine en tant que tête de série numéro 2, le jeune joueur de 20 ans a décidé de s'exprimer dans la presse italienne pour revenir sur cette défaite cruelle au All-England Club et tout ce qui l'entoure. Des propos rapportés par Republicca.
Jannik Sinner avant sa défaite en quarts de Wimbledon 2022
"Être le numéro un italien du classement ne signifie absolument rien"
En tant que 10e joueur mondial, Sinner est le numéro 1 italien au classement ATP mais les Transalpins possèdent de nombreux autres talents avec bien sûr Matteo Berrettini (14e) ou encore Lorenzo Musetti (31e mondial). Mais Jannik n'accorde pas beaucoup d'importance à ce premier rang national. "Être le numéro un italien du classement ne signifie absolument rien. C'est juste un fait. Berrettini n'a pas eu de chance cette année et Musetti est en forme. Il vient de remporter une victoire à Hambourg. L'Italie a beaucoup de joueurs différents, mais ils sont tous excellents. On peut dire que nous sommes une puissance. Je ne pense pas que Berrettini et moi ayons une rivalité, loin de là. Nous n'avons jamais joué de match officiel auparavant. Nous sommes deux garçons très calmes qui donnent tout. chaque fois qu'ils sautent sur un court de tennis. C'est vrai que Berrettini a plus d'expérience, il a gagné plus de choses et il est dans le Top 10 depuis plus longtemps que moi. Je suis sûr qu'il reviendra à son plus haut niveau. Je ne le connais très bien, mais nous avons une très bonne relation.", a-t-il déclaré.
"Je retiens beaucoup de choses positives de Wimbledon"
Le finaliste du Masters 1000 de Miami en 2021 a poursuivi en abordant ce quart de finale perdue il y a 20 jours à Wimbledon face à Djokovic et il semble avoir appris de ce revers. "Chaque fois que je perds un match, je ne dors pas. Après le match, j'ai immédiatement passé en revue les temps forts. Je veux apprendre immédiatement. Je retiens beaucoup de choses positives de Wimbledon. J'ai acquis de l'expérience sur gazon et j'ai joué contre Novak Djokovic le Court central. J'ai fait un bon match. J'ai l'épine de ne pas avoir pressé un peu plus dans les troisième et quatrième sets. Dans le cinquième set, je n'ai rien pu faire. J'avais un monstre de l'autre côté du court. Il méritait la victoire.", a affirmé le Transalpin.
"Dans chaque tournoi que je joue, je joue pour gagner"
Une question se pose, s'il avait battu le futur vainqueur du Grand Chelem londonien, Sinner aurait-il pu aller au bout ? "C'est difficile à dire. J'aurais pu avoir mes options, je jouais bien... J'aurais eu une chance, mais de toute façon, je dois dire que dans chaque tournoi que je joue, je joue pour gagner. Évidemment, ce que j'ai réalisé à Wimbledon m'a donné beaucoup de confiance, après les blessures et la malchance que j'ai eu cette saison.", a avoué celui qui a tout de même réalisé un très beau tournoi au All-England Club avec notamment une victoire grandiose contre Carlos Alcaraz en huitièmes de finale. Il est même devenu le plus jeune joueur à atteindre les quarts de finale de Wimbledon depuis 2014.
"Simone (Vagnozzi) est très bon techniquement et tactiquement. (Daren) Cahill a beaucoup plus d'expérience"
En février, l'espoir transalpin a rompu avec son mentor Ricardo Piatti avant d'opter pour le coaching de Simone Vagnozzi puis de Daren Cahill. Jannik en dit un peu plus sur la relation avec ces deux derniers. "Simone est très bon techniquement et tactiquement. En revanche, Cahill a beaucoup plus d'expérience. Il l'a montré avec des gens comme Agassi ou Halep. Il connaît très bien le tennis. Il est bon pour vous motiver avant les matchs. Je dois beaucoup à tous les deux d'être avec moi dans mon équipe.", a conclu le 10e joueur mondial. Pour rappel, il débutera son tournoi cette semaine en Croatie au second tour (Sinner possède un bye) face au vainqueur de la confrontation opposant Jaume Munar et Mikael Ymer. Cet ATP 250 est-il un bon moyen de reprendre de la confiance après l'échec en quart de Wimbledon ?
Publié le par Dorian VUILLET