L'Arabie Saoudite vise un Masters 1000 avant Melbourne...
ATPL'Arabie Saoudite compte prendre une place majeure dans le tennis et ça ne semble être qu'une question de temps avant que le pays soit l'un des principaux acteurs de ce sport. Après les premières révélations de The Athletic, The Times va encore plus loin et annonce que c'est une semaine avant l'Open d'Australie qui est visée pour y placer un nouveau Masters 1000. Ce qui, il ne faut pas se le cacher, changerait totalement la physionomie de la tournée australienne.
Billie Jean King sur l'Arabie Saoudite
L'investissement des Saoudiens pourrait s'élever à des centaines de millions d'euros et l'ATP n'aurait plus qu'à signer. Reste à savoir aussi, si une nouvelle licence de ce niveau serait délivrée ou si le Masters 1000 de Miami ou celui de Madrid, deux tournois qui appartiennent au groupe IMG vendraient la leur. Visiblement Miami serait le plus enclin à vendre. Le Rolex Paris Masters de Cédric Pioline doit aussi s'inquiéter, puisqu'il est déjà remis en question à cause de ses infrastructures dépassées.
Une tournée australienne en danger ?
C'est le rituel depuis quelques années, les joueurs décollent peu de temps après Noël vers l'Australie afin de disputer l'ATP Cup, devenue depuis la United Cup, ou des tournois ATP 250 comme Auckland, Adélaïde ou Brisbane. Que deviendraient ces évènements avec un Masters 1000 au même moment sur un autre continent. De plus une seule semaine entre la fin du tournoi et le premier majeur de la saison, cela parait court, alors qu'il faut encore engranger 8h de vols et de nombreuses heures de décalage horaire. Si d'après les informations du Times, rien n'est encore fait, cela semble se préciser. Est-ce que les pontes de l'ATP sauront résister à autant d'argent ?
L'Arabie Saoudite, déjà bien implantée dans le tennis
L'Arabie Saoudite est déjà présente dans le tennis. Désormais, les Masters Next Gen auront lieu à Jeddah. Les WTA Finals pourraient également se dérouler en Arabie Saoudite en 2024. Les avis sont divisés. John McEnroe avait déclaré que le tennis n'avait pas besoin de l'Arabie Saoudite. Nick Kyrgios avait lui montré son enthousiasme à l'idée de voir une telle puissance financière investir dans le tennis. Enfin, résignée, Billie Jean King est consciente de l'arrivée inéluctable du royaume dans le tennis, mais espère du changement en ce qui concerne les droits de l'homme. Les débats autour de l'Arabie Saoudite sont loin d'être terminés, surtout avec la détermination de cet état à investir dans le tennis.
Publié le par Aude MAZ