Carlos Alcaraz : "Je ne fais toujours pas confiance à mon bras"
ATP - MadridCarlos Alcaraz a très bien négocié ses deux premiers matchs à Madrid. L'Espagnol avait parfaitement lancé sa saison sur terre battue avec une victoire expéditive face à Alexander Shevchenko (6-2, 6-1). Dimanche, il est resté sur le même rythme contre Thiago Seyboth Wild, en s'imposant sans trembler, 6-3, 6-3. L'Espagnol aura toutefois un vrai test à relever au prochain tour, face au finaliste de l'an dernier : Jan-Lennard Struff. Rassurant quant à l'état de son avant-bras, Alcaraz reste tout de même prudent et a reconnu un manque de confiance en conférence de presse.
Carlos Alcaraz en huitièmes du Masters 1000 de Madrid
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"Je ne fais toujours pas confiance à l'avant-bras, j'y réfléchis encore"
L'Espagnol s'est montré très honnête. "Je ne fais toujours pas confiance à l'avant-bras, j'y réfléchis encore. Je ne vais pas dire que j'ai des doutes, mais j'y pense toujours. En fin de compte, j'aime concourir et faire de mon mieux, mais chaque fois que je me force et que je frappe un coup droit plus agressif que je ne l'ai fait, je pense à la façon dont mon avant-bras va réagir. Aujourd'hui, c'était une épreuve du feu à cause du style de Thiago, mais ça s'est très bien passé. Mais pour l'instant, l'important est de ne pas me blesser."
"Je bouge bien et mon avant-bras ne me pose pas de problème"
"Je me sens très bien, je bouge bien et mon avant-bras ne me pose pas de problème, mais je me demande toujours comment cela va se passer", a également reconnu Alcaraz. "Ces pensées vont mettre du temps à disparaître et c'est ce à quoi nous pensons au jour le jour, mais avec le niveau que j'affiche, je me vois capable de continuer. Je ne joue pas avec un faible pourcentage, Nous sommes tous habitués à me voir frapper mon coup droit à 200 %, de plus en plus fort, et parfois Ferrero me dit qu'il n'est pas nécessaire d'en faire autant. Parfois, il suffit de détendre la main et d'aller de l'avant. Ce ne sera pas à 100%, mais c'est proche d'une autre manière et je suis très heureux de la façon dont je frappe mon coup droit : détendu, vers l'avant et en faisant courir la balle."
Publié le par Alexandre HERCHEUX