Carlos Alcaraz : "Mon bras ? Ça va mieux, je n'ai rien senti"

Qualifié pour le troisième tour du Masters 1000 de Madrid après sa victoire expéditive face à Alexander Shevchenko (6-2, 6-1) ce vendredi, Carlos Alcaraz, qui n'était plus apparu sur un court de tennis en compétition depuis le 29 mars dernier à cause d'une blessure à l'avant-bras droit, est apparu souriant sur le court à l'issue de sa solide prestation, forcément soulagé de revenir à la compétition. "Honnêtement, le dernier mois c'était seulement de l'entraînement, cela n'a rien à voir avec la compétition. Je ne savais pas comment jouer avec mon coup droit, soit un peu plus calme, ou avec un peu moins de puissance, si je pouvais aller à la volée."

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"Ce matin quand je me suis échauffé, j'ai pensé à ce dernier mois où je ne pouvais pas jouer"

Ses quelques craintes ont vite été dissipées. Absent des Masters 1000 de Monte-Carlo et de Rome, l'Espagnol a surtout apprécié le fait de gagner sans dépenser trop d'énergie :" J'ai réalisé un très bon match, j'ai passé assez peu de temps sur le terrain (1h09)", résumait-il sur le court après la rencontre. Mais malgré cette prestation plus qu'aboutie, le Murcien s'est montré prudent, tout en appréciant le fait d'être de retour. "Ce matin quand je me suis échauffé, j'ai pensé à ce dernier mois où je ne pouvais pas jouer et où cela n'allait pas. J'essayais des entraînements plus durs, je n'étais pas 100% confiant. Mais si je joue à ce niveau, je peux être heureux et compétitif." A confirmer face à une adversité plus coriace, en la personne de Thiago Seyboth Wild, tombeur de Lorenzo Musetti.

"Mon kiné me dit de mettre le manchon et je le fais"

En conférence de presse, Alcaraz s'est également montré rassurant. "Mon kiné me dit de mettre le manchon et je le fais, honnêtement. Il ne m'a pas expliqué exactement en quoi cela m'aide, mais je lui fais entièrement confiance et s'il me dit de le mettre, j'obéis. Je me suis senti très bien sur le court, je n'ai rien senti dans mon avant-bras, qui est quelque chose qui, même si je ne le veux pas, tourne dans ma tête à chaque coup droit, à chaque balle forcée. C'était un match très complet, d'un très bon niveau, je me suis surprise à jouer à un très haut niveau aujourd'hui. L'essentiel était de savoir comment je me sentais et je n'ai rien ressenti, donc je suis très heureux."

"Hier, j'ai décidé que je pouvais jouer"

"Hier, j'ai décidé que je pouvais jouer. Finalement, je suis venu sans m'entraîner. Lorsque je me suis entraîné pour voir si je pouvais aller jouer à Barcelone, j'ai fait trois pas en arrière et, à partir de ce dimanche, je n'ai pas pris ma raquette jusqu'à lundi, lorsque je suis arrivé à Madrid. J'ai passé une semaine sans toucher une raquette. Je suis venu ici sans savoir ce qui allait se passer. Petit à petit, je me suis entraîné avec plus d'intensité et hier, lorsque j'ai joué un set avec Medvedev, comme je ne sentais rien, je me suis senti prêt à jouer. Jusqu'à hier, je me demandais si je devais jouer ou non", a-t-il également déclaré.