Richard Gasquet : "Tant qu'il y a une petite étincelle..."

Richard Gasquet, 131e mondial, est englué dans une spirale négative, avec huit défaites de suite sur le circuit principal, sa pire série depuis 20 ans. Toujours combatif, Gasquet défend 20 points à l'Open 13 et va tenter de réagir contre un autre vétéran ce lundi, l'Espagnol Roberto Bautista-Agut. Le vainqueur rejoindra Karen Khachanov. Peut-être le bon endroit pour repartir de l'avant. Le Biterrois, accompagné par Georges Goven cette semaine, s'est confié sur sa possible fin dans les colonnes de L'Equipe, auprès de Franck Ramella. "Quand tu es Français, c'est soit Roland-Garros, soit Bercy. Comme l'ont fait Jo et Gilles. J'y réfléchis un petit peu, mais pas trop."

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"Si dans les trois, quatre, mois qui arrivent tu ne vibres pas, tu n'es pas plus con qu'un autre..."

Pour Gasquet, les prochains mois seront décisifs. Visiblement, le vétéran se donne jusqu'à Roland-Garros environ pour redresser la barre. "Si dans les trois, quatre, mois qui arrivent tu ne vibres pas, tu n'es pas plus con qu'un autre...", a-t-il confié. "Cela se fera naturellement. Sur les deux-trois dernières années, j'ai réussi à prendre du plaisir. Depuis trois, quatre, mois, je n'ai pas très bien joué. Il y a eu une petite reculade, quand même... Tu sens que tu as un peu moins de jambes. Mais tu vibres toujours, quand même. Tant qu'il y a une petite étincelle... Je suis content de jouer à Montpellier, à Marseille. Vous savez, je n'ai pas de pression particulière. Quand ça doit s'arrêter, ça s'arrêtera de soi-même. Ce qui est bien, c'est que j'aurais donné jusqu'au bout et je n'ai pas de regrets. J'ai déjà repoussé tellement loin..."