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Jo-Wilfried Tsonga : "Pas là pour faire l'amateur"

ATP - Monte-Carlo
Publié le par Paul MOUGIN

Jo-Wilfried Tsonga, figure du tennis français, vit ses derniers jours en tant que joueur sur le circuit. En effet, il y a maintenant quelques jours, le Manceau a annoncé sa retraite professionnelle. Bientôt âgée de 37 ans (le 17 avril), il se retirera du circuit après un tournoi d'adieu devant son public à Roland-Garros en mai prochain. Ce Masters 1000 de Monte-Carlo, où il a été invité par l'organisation, sera donc le dernier pour Tsonga. Passé devant les médias ce dimanche, l'ancien n°5 mondial arrive avec certes moins de pression mais pas sans attentes pour autant. 

Le teaser du Rolex Monte-Carlo Masters 2022 !

 

Retrouvez ici le tableau du Masters 1000 de Monte-Carlo

 

"Je ne suis pas là pour faire l'amateur et prendre du plaisir"

"J'aborde ce tournoi comme compétiteur," a commencé Tsonga dans des propos rapportés par L'Equipe. "Le fait d'annoncer en avance que j'arrête crée une tournée d'adieu, mais je me sens léger, c'est plutôt agréable et je viens ici en essayant de profiter de ce qui me reste à jouer. Je ne suis pas là pour faire l'amateur et prendre du plaisir. Le plaisir, je le prendrai dans ce que j'ai aimé faire, me battre et aller sur le terrain pour gagner. Je ne me projette pas. Mon ambition s'arrête à mon premier match et elle se développera si je passe les étapes. C'est là que je vois que je suis un compétiteur. Si je perds, je serai déçu quand même. Parce que c'est ma vie de joueur de tennis. Et peu importe le moment. J'ai toujours envie de gagner. Si je suis là, c'est que je suis compétitif avec l'envie de bien faire."

 

"Ça a pris une ampleur "globale" et je suis honoré d'avoir autant de reconnaissance"

Forcément, quand l'un des meilleurs représentants du tennis français stoppe, cela fait du bruit. Jo a alors décidé de "couper pour ne pas être submergé par l'émotion. Les émotions, je me les réserve pour quand ça va s'arrêter. Là, je suis dedans, avec l'envie d'aller au bout de mon truc, sans me dire : 'Ça y est, je pars...' Après deux jours, j'ai quand même regardé. Ça a pris une ampleur "globale" et je suis honoré d'avoir autant de reconnaissance. Dans le vestiaire, il y a beaucoup de bienveillance autour de tout ça." Il débutera son tournoi contre le Croate Marin Cilic

Publié le par Paul MOUGIN

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