Stefanos Tsitsipas : "J'étais à côté de la plaque..."

Pas de triplé pour le Grec sur le Rocher... Stefanos Tsitsipas, double tenant du titre au Masters 1000 de Monte-Carlo, arrivait en quarts avec un succès solide contre le Chilien Nicolas Jarry, 58e joueur mondial. Mais, ce vendredi, le Grec avait un adversaire bien plus coriace face à lui et n'a pas pu résister. Impressionnant, Taylor Fritz a pris Tsitsipas à la gorge et s'est imposé 6-2, 6-4. En manque de confiance et de rythme, le 3e mondiale était sans doute court et aura l'occasion d'engranger des matchs sur terre avant Roland-Garros. 

Retrouvez ici le tableau du Masters 1000 de Monte-Carlo

"Certains joueurs jouent leur meilleur tennis pour me battre, ils savent que je peux bien jouer sur terre battue et ils sont très motivés"

"J’étais à côté de la plaque", a-t-il regretté en conférence de presse. "Mon service n’a pas bien marché, et contre des adversaires comme Taylor, il faut bien servir. J’ai eu conscience de ça pendant tout le match, je ne suis pas arrivé à trouver le rythme. Je suis meilleur que ça et je suis déçu de ne pas avoir pu montrer mon jeu. J’ai essayé de me battre dans le second set. C’est une bonne leçon. Après l’Open d’Australie, mes résultats n’ont pas été très bons. Je n’ai pas joué beaucoup de matches. Je peux les compter sur les doigts de la main et je sûr qu’il n’y en a pas eu plus de 6 ou 7 depuis l’Australie. Ma blessure à l’épaule ne m’a pas du tout donné la possibilité de trouver mon rythme et d’enclencher une dynamique. J’ai pensé aux points que j’aurais pu gagner en jouant Acapulco, ou en étant sans blessure à Indian Wells et Miami, ces tournois étaient mes objectifs parce que ce sont de gros tournois qui peuvent rapporter beaucoup de points et vous donner la confiance, vous restez dans la « Race » jusqu’à Turin, ce qui est important pour moi. Certains joueurs jouent leur meilleur tennis pour me battre, ils savent que je peux bien jouer sur terre battue et ils sont très motivés. Je sens parfois qu’ils n’ont rien à perdre donc lâchent leurs coups."