Stefanos Tsitsipas : "Trop de tournois sur dur"

Stefanos Tsitsipas, double tenant du titre au Masters 1000 de Monte-Carlo, était présent au tirage au sort ce vendredi... et ça lui a plutôt porté chance. Favori de sa partie de tableau, le Grec aura un parcours plutôt tranquille, du moins plus que tous ses adversaires de l'autre côté du tableau. En effet, le Grec débutera contre Benjamin Bonzi ce mardi, avant de potentiellement retrouver en huitièmes Taylor Fritz puis Andrey Rublev ou Casper Ruud pour une place en demi-finale. Très à l'aise sur le Rocher, Tsitsipas espère donc beaucoup de ce premier Masters 1000 de la saison sur terre battue.

Retrouvez ici le tableau du Masters 1000 de Monte-Carlo

"J'aime beaucoup le côté stratégique de la terre battue"

"J'aimerais gagner mon 3e titre ici. Mais je ne vais pas trop y penser. J'aime beaucoup le côté stratégique de la terre battue. J'aimerais une saison plus longue sur terre et sur gazon. L'absence de Rafael Nadal, tu peux voir la chose de deux façons différentes. D’un côté, nous n’aurons pas à affronter un joueur qui gagne tant sur terre battue. Et d’un autre côté, quand on joue au tennis, défier ce genre de joueurs apporte du bénéfice à chacun d’entre nous, pour augmenter notre niveau. Cela nous fait grandir quand on doit jouer contre lui. Je me sens bien ici. La communauté grecque est forte à Monaco. Je me sens comme à la maison. Mon objectif n°1 est d'être à 100% de ma condition physique. C'est la priorité et c'est ce qui permet d'être performant sur le court. Je suis très ambitieux et je veux de grands résultats. Beaucoup de gens autour de moi et en Grèce attendent énormément de moi," a-t-il déclaré.

"Je propose de jouer la moitié de l'année sur surface naturelle"

Au micro du journal L'Équipe, le Grec propose même de disputer moins de tournois sur dur toute l'année pour se concentrer sur les surfaces plus naturelles, le gazon et la terre battue : "Il y a trop de tournois sur surface dur, physiquement c'est usant et je pense qu'on devrait se recentrer sur les surfaces naturelles. Après des matchs sur terre battue, je n'ai pas besoin de physio, contrairement à des matchs sur dur. Je propose de disputer la moitié de la saison sur des tournois en terre battue. Si l'Afrique se développe du côté tennistique, on pourrait peut-être se recentrer sur les surfaces naturelles, ce ne serait pas une mauvaise chose non ?"