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Tsitsipas, 40 ans après sa mère : "Incroyable !"

ATP - Monte-Carlo
Publié le par Augustin PITRÉ

L'histoire est belle. Ce dimanche, le Masters 1000 de Monte-Carlo a sacré Stefanos Tsitsipas, vainqueur d'Andrey Rublev (6-3, 6-3). Le Grec s'est offert son premier titre en Masters 1000, 40 ans après le sacre de sa mère. Julia Apostoli (née Ioulia Sergueïevna Salnikova, joueuse de tennis soviétique naturalisée grecque) avait en effet remporté le tournoi juniors filles à Monte-Carlo en 1981. Beau clin d'oeil du destin pour cette famille de sportifs. Stefanos Tsitsipas se devait de gagner sa première en Masters 1000 ici : "Je crois que la première fois que je suis entré dans ce club, dans le Monte Carlo Country Club, avec ma mère, j'avais 6 ans. Elle m'a montré son nom sur la plaque là-haut. Je me souviens l'avoir vu pour la première fois. J'étais, comme, abasourdi (...) Je pensais que ce serait vraiment cool d'avoir notre nom gravé ensemble. Telle mère, tel fils... !"

Stefanos Tsitsipas, 40 ans après... : "Telle mère, tel fils"

 

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"Mon nom est maintenant gravé avec celui de ma mère"

Tsitsipas décrit la sensation ressentie après son premier titre en Masters 1000 : "C'est éprouvant pour les nerfs. J'ai dû bien joué pour atteindre ce moment du match. Il fallait se battre à la fin. Le dernier point, je devais juste essayer de jouer aussi profond que possible, et attaquer si la balle était courte. Les intentions étaient bonnes. Le reste, je ne peux pas le décrire. C'était incroyable, tant de choses me sont passées par la tête. Tant de souvenirs sont revenus de mon enfance. J'aime m'exprimer et montrer mes émotions. J'ai déjà vu des joueurs ne pas réagir à leur victoire. Ça me fait me sentir bien dans ma peau. J'ai besoin de ça."

 

Il a paru très ému à la fin du match, cela était peut-être lié au fait que sa mère l'avait emporté sur le Rocher en junior il y a 40 ans de cela : "S'il y a deux personne à qui je veux dédier cette victoire, c'est mon coach en Grèce et ma mère qui m'a poussé pour atteindre cet objectif."

 

"Il y aura d'autres opportunités, je vais devoir montrer que je suis constant"

Le champion Grec s'entraîne beaucoup à la Mouratoglou Academy, mais ne maîtrise pas encore toutes les langues : "J'ai fait un pari avec l'un des journalistes Français à Marseille que je parlerai couramment le français, si Roland Garros avait lieu. Je vais apprendre à parler couramment le français. Je vous promets que cela va se produire. Si les choses se passent bien à Roland Garros, je passerai beaucoup de temps à apprendre le français. Donc ça va être une bonne motivation pour moi. J'ai vraiment envie d'apprendre le français."

 

Nadal et Djokovic sortis plus tôt dans le tournoi, l'occasion était trop belle : "Eh bien, ce qui devait arriver est arrivé. J'ai intensifié mon jeu. Je ne voyais pas de raison pour moi de partir d'ici sans le trophée. Je sentais que je le méritais. J'ai mis tellement d'efforts et de concentration dans ce tournoi. C'est définitivement quelque chose que je mérite. D'autres opportunités comme celle-ci vont se présenter et se présenteront dans le futur, donc je dois être prêt à montrer ma constance."

"Notre génération apporte une variété vraiment excitante"

Une rivalité est peut-être en train de naître entre Rublev et Tsitsipas, peut-être à la hauteur de celles entre les membres du big 3 : "Nous avons déjà une rivalité. C'est en train de se construire. Je ne sais pas ce qui est considéré comme une rivalité. Quoi, 30 matchs ? On va y arriver à coup sûr si on joue l'un contre l'autre si fréquemment. Je suis sûr que je ne vais pas seulement avoir une rivalité avec Andrey. Vous voyez il y a 15 ans, il y a 10 ans quand Nadal et Federer en ont construit une. Dans notre ère, il y en aura beaucoup plus. Moi avec Zverev, moi avec Sinner, moi avec Berrettini. Il y aura beaucoup de rivalités. Je pense que cette variété que le tennis va recevoir va le rendre vraiment excitant."

Le Grec repart de Monte-Carlo avec un trophée en poche et une première place à la Race : "C'est génial. C'est juste le début. C'est génial d'être en tête. Je n'essaie pas de trop y penser parce que, encore une fois, il y a beaucoup de tournois devant moi. Je vais essayer de me recalibrer, de me recentrer. L'attention est maintenant à Barcelone. Mon corps se sent bien, ce qui est bon signe. Je suis vraiment gonflé à bloc pour aller chercher plus de points ces deux prochaines semaines..."

Publié le par Augustin PITRÉ

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