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Alexei Popyrin sacré : "Tout le travail porte ses fruits..."

ATP - Montréal
Mis à jour le par Alexandre HERCHEUX

Alexei Popyrin, surprenant au Canada, a prolongé son rêve jusqu'au bout en glanant le plus beau titre de sa carrière. Vainqueur  6-2, 6-4 d'Andrey Rublev lundi soir en finale du Masters 1000 de Montréal, il est devenu le premier Australien sacré en Masters 1000 depuis 2003 et un certain Lleyton Hewitt. En trois jours, il a vaincu trois Top 10 et un Top 20. Rien que ça. Dans la "meilleure semaine de sa carrière", le joueur de 25 ans, titré à Singapour et Umag, est allé chercher son plus beau titre. La surprise est totale pour l'ancien vainqueur de Roland-Garros Juniors, désormais 23e mondial.

Alexei Popyrin, le tube de l'été au Canada

 

Retrouvez le tableau du Masters 1000 de Montréal en cliquant ici

 

"Je dirais que c'est l'un des meilleurs matchs de ma vie"

"C'est incroyable", a avoué Popyrin, encore sous le choc en conférence de presse. "Tout le travail effectué ces dernières années porte ses fruits cette semaine. J'ai joué à un très haut niveau de tennis, un niveau auquel j'ai toujours été persuadée de pouvoir jouer, mais développer cela en six matches d'affilée contre de grands adversaires, c'est quelque chose de différent. Je suis très fier de moi et de mon équipe. Honnêtement, je me suis senti très calme. Je travaille pour jouer des matches comme celui-ci, j'aime les finales et les demi-finales des grands tournois. C'est là que je sens que je peux jouer mon meilleur tennis. Je voulais lui donner un avertissement dans le premier jeu, et je pense que je l'ai fait. Je dirais que c'est l'un des meilleurs matchs de ma vie. Je ne suis pas tant fier de la façon dont j'ai joué en finale que de la façon dont j'ai joué tout au long de la semaine."

 

"Quand je gagne Roland Garros, j'étais numéro deux mondial, on se dit qu'on est obligé de réussir"

Vainqueur de Roland-Garros Juniors 2017, Popyrin a reconnu avoir mis du temps à gérer les attentes placées en lui. "Quand j'étais junior, j'ai gagné Roland Garros, j'étais numéro deux mondial, on se dit qu'on est obligé de réussir, d'arriver rapidement au sommet. J'ai vu comment les Canadiens y sont parvenus : Shapovalov, Felix.... J'ai vu beaucoup de joueurs avec lesquels j'ai grandi faire ce grand pas rapidement. Pour ma part, ce n'était pas le cas. J'y suis allé un peu plus tard, j'ai même terminé ma carrière junior plus tard. Lorsque vous gagnez un Grand Chelem chez les juniors, vous pensez que l'étape suivante sera facile, mais ce n'est pas le cas. Franchir la barrière du Top 500 est très difficile. Atteindre le Top 250 est très difficile. Faire partie du Top 100 est un autre niveau. Rester dans le Top 100 est encore plus difficile. Franchir la barrière du Top 50 est encore plus difficile."

 

"L'année dernière a été très importante pour moi. J'ai gagné à Umag, j'ai fait de bons matchs au Masters 1000"

"Il y a beaucoup d'étapes auxquelles on ne pense pas quand on est junior. Je l'ai fait une fois en 2021, j'ai gagné mon premier titre et je suis entré dans le Top 60. J'avais 21 ans, je ne pensais pas que j'allais dégringoler dans le classement, j'ai juste continué à m'améliorer. L'année suivante, j'ai perdu tous mes points. J'ai gagné trois matches sur le circuit, je n'étais plus dans le Top 120 et j'ai dû obtenir une invitation pour participer à l'Open d'Australie. À partir de là, j'ai commencé à construire petit à petit. L'année dernière a été très importante pour moi. J'ai gagné à Umag, j'ai fait de bons matchs au Masters 1000, et je me suis installé dans le Top 50."

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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