Novak Djokovic ne veut pas du vaccin : "Prêt à en payer le prix"

La prise de parole de Novak Djokovic est particulièrement attendue. Dans un entretien avec la BBC qui sera diffusée ce mardi soir en intégralité, Djokovic a évoqué l'épisode australien, mais aussi son état d'esprit actuel. Le numéro 1 mondial s'est dit prêt à manquer Roland-Garros, Wimbledon et tous les grands rendez-vous de la saison. "Oui, c'est le prix que je suis prêt à payer", a-t-il affirmé. Une prise de position forte qui confirme que le Serbe sera très peu présent pendant toute la première partie de saison. Pour rappel, il n'a prévu que Dubaï fin février puis le tournoi de Belgrade, chez lui en avril. Djoko espère que la situation sanitaire évoluera pour qu'il n'ait pas besoin de se vacciner, mais ne ferme pas complètement la porte à une vaccination dans le futur.

"Je n'ai jamais été contre la vaccination, mais j'ai toujours soutenu la liberté de choisir"

"Je n'ai jamais été contre la vaccination, mais j'ai toujours soutenu la liberté de choisir ce que vous mettez dans votre corps", a-t-il tenu à dire. Le Serbe a également précisé qu'il "gardait son esprit ouvert" sur la possibilité d'être vacciné à l'avenir, "parce que nous essayons tous de trouver collectivement, une meilleure solution possible pour mettre fin à Covid". "Je n'ai jamais été contre la vaccination. Je comprends que dans le monde, tout le monde essaie de faire de gros efforts pour gérer ce virus et voir, espérons-le, bientôt la fin de ce virus."

"On a annulé mon visa en se basant sur sa perception que je pourrais créer un sentiment anti-vax dans le pays ou dans la ville, ce avec quoi je suis complètement en désaccord"

Nole est ensuite revenu sur l'Australie et son expulsion du pays. "J'étais vraiment triste et déçu de la façon dont tout s'est terminé pour moi en Australie. Ce n'était pas facile. L'erreur de déclaration de visa n'a pas été commise délibérément. Cela a été accepté et confirmé par la Cour fédérale et le ministre lui-même au ministère de l'Immigration en Australie. Donc, en fait, ce que les gens ne savent probablement pas, c'est que je n'ai pas été expulsé d'Australie au motif que je n'étais pas vacciné, ou que j'ai enfreint des règles ou que j'ai fait une erreur dans ma déclaration de visa. Tout cela a en fait été approuvé et validé par la Cour fédérale d'Australie et le ministre de l'Immigration. La raison pour laquelle j'ai été expulsé d'Australie est que le ministre de l'Immigration a utilisé son pouvoir discrétionnaire pour annuler mon visa en se basant sur sa perception que je pourrais créer un sentiment anti-vax dans le pays ou dans la ville, ce avec quoi je suis complètement en désaccord, a-t-il déclaré. 

"Je n'aime vraiment pas que quelqu'un pense que j'ai abusé de quelque chose afin, vous savez, d'obtenir un test PCR positif et éventuellement d'aller en Australie"

Enfin, le Serbe a également évoqué sa contamination fin décembre. Il a tenu à démonter tout de suite la théorie selon laquelle son test positif l'arrangeait bien et était une chance pour lui. "Je comprends qu'il y ait beaucoup de critiques, et je comprends que les gens sortent avec différentes théories sur la chance que j'ai eue ou à quel point c'est pratique. Mais personne n'a la chance et l'opportunité d'attraper le Covid. Des millions de personnes ont et sont toujours aux prises avec Covid dans le monde. Je prends donc cela très au sérieux, je n'aime vraiment pas que quelqu'un pense que j'ai abusé de quelque chose afin, vous savez, d'obtenir un test PCR positif et éventuellement d'aller en Australie, a-t-il mis au point.