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Pablo Cuevas arrête après 20 ans de carrière : "J'ai tout vécu..."

ATP
Mis à jour le par Antoine GUILLOU

Gêné par les blessures depuis plusieurs années, Pablo Cuevas a officiellement annoncé sa retraite, ce mardi. L'Uruguayen a évolué au plus haut niveau pendant près de 20 ans, atteignant la 19e place mondiale en 2016. Cette année, il n'avait participé qu'à deux tournois : les qualifications de Wimbledon et de l'US Open. Une tournée d'adieux courte mais financièrement intéressante... Le désormais ex-joueur de 38 ans a écrit une lettre touchante sur ses réseaux sociaux afin d'annoncer la nouvelle.

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"La réalité a dépassé les rêves"

"Ce voyage a commencé par des rêves... avec l'innocence d'un enfant qui voulait devenir joueur de tennis. Du kayak sur le fleuve Uruguay au Philippe Chatrier, combien d'expériences marquantes... la réalité a dépassé les rêves" a écrit l'Uruguayen, légende du tennis au pays. Parce que des joueurs Uruguayens ayant remporté 6 titres ATP, il n'y en a pas des centaines. Vainqueur à Bastad, Umag et quatre fois à Rio de Janeiro au Brésil, Cuevas a connu de belles joies. Il a même remporté Roland-Garros en double, en 2008, au côté du Péruvien Luis Horna.

En simple, en revanche, il a toujours coincé, bloqué au deuxième tour à l'Open d'Australie (4 fois), à Wimbledon (2 fois) et l'US Open (5 fois). En 2015, il a atteint le troisième tour à Roland-Garros, battu par Gaël Monfils. En 2017, il signe un parcours magnifique au Masters 1000 de Madrid jusqu'en demi-finale, avant de croiser la route de Dominic Thiem.

 

"Ce serait très injuste de ne pas partager ce que j'ai appris au cours de ce voyage"

"Le tennis est plus qu'un sport, c'est ma passion, ma motivation quotidienne et la raison pour laquelle je me lève tous les matins avec le désir d'être meilleur" a t-il ajouté. "Entre-temps, j'ai tout vécu... des résultats spectaculaires aux tempêtes où le temps semblait ralentir et où l'incertitude était totale. Le sport, comme la vie, vous surprend et vous devez souvent choisir avec plus de doutes que de certitudes. Mais ce dont je n'ai jamais douté, c'est de la chance que j'ai eue en plus de 20 ans de carrière."

"J'arrive à la fin, mais je continuerai à être lié au tennis, parce que je l'aime, et ce serait très injuste pour lui si je ne pouvais pas partager tout ce que j'ai appris au cours de ce voyage inoubliable. Je suis enthousiaste à l'idée de ce qui va suivre, de l'immédiateté et des nouvelles opportunités qui ne manqueront pas de se présenter." Ce qui promet de beaux projets... dans le coaching ?

Publié le par Antoine GUILLOU

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