Daniil Medvedev, une saison mitigée : "Des hauts et des bas"

Daniil Medvedev va-t-il "sauver" sa saison 2024 avec une fin en boulet de canon. Le Russe, qui n'a pas décroché le moindre titre cette année, espère briller en Asie. Pour son entrée en lice à l'ATP 500 de Pékin, Medvedev a tenu son rang contre Gaël Monfils 6-3, 6-4. Avant d'affronter Adrian Mannarino, le 5e mondial est revenu sur sa saison 2024 compliquée. Le protégé de Gilles Cervara regrette une saison faite de hauts et de bas mais reste tout de même motivé à l'idée de se qualifier pour les ATP Finals de Turin et de briller en Italie. Un bel objectif pour le 4e à la Race, en bonne posture pour faire partie des huit maîtres de la saison.

"Je n'ai aucun titre, ça a été une année de hauts et de bas"

"Il est certain que les choses ne se sont pas passées comme je l'aurais souhaité", a reconnu Medvedev. "Je n'ai aucun titre. C'est clair que j'aimerais quelque chose de plus, ça a été une année de hauts et de bas. Il y a eu de grands moments, d'autres un peu moins bons. Mais bon, tout s'additionne, tout est expérience. Globalement, j'aime la vie sur le circuit. J'aime jouer au tennis. Tout ce qui s'est passé, s'est passé pour une raison. Il reste encore quelques tournois : d'une manière ou d'une autre, si j'arrive à bien jouer dans ces tournois, je pourrais dire que l'année a été un succès. Cela dépend un peu des derniers tournois, car jusqu'à présent, l'année a été faite de hauts et de bas. Je ne dirais pas que c'est génial, ni que c'est mauvais, je suis n°4 dans la Race. J'ai hâte de voir comment je répondrai à cette question après mon dernier match à Turin."

"Les balles... chaque semaine du calendrier, j'ai l'impression qu'elles ne peuvent pas devenir plus lentes"

Le Russe a également évoqué son match et le problème des balles. "C'était un match difficile. Ce n'est pas facile de jouer ici. Les balles... chaque semaine du calendrier, j'ai l'impression qu'elles ne peuvent pas devenir plus lentes, mais chaque semaine, j'ai l'impression qu'elles sont au moins aussi lentes que les précédentes. Elles deviennent énormes, après deux jeux, il est presque impossible de frapper un coup gagnant à moins d'avoir une main très, très rapide, comme Sinner, Alcaraz, ou peut-être Grigor Dimitrov. À un moment donné, nous étions tous les deux conscients que nous ne pouvions pas faire de coups gagnants : nous avons couru, couru, et nous avons gardé la balle en jeu. J'ai réussi à mieux le faire, je suis donc heureux de gagner. Je pense qu'il était un peu plus fatigué que moi, donc j'ai pu continuer à le faire et il a perdu un peu de rythme."