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Juan Carlos Ferrero, ému aux larmes après le sacre d'Alcaraz

ATP - Pékin
Mis à jour le par Paul MOUGIN

En finale de l'ATP 500 de Pékin, le dixième épisode du classique entre Jannik Sinner et Carlos Alcaraz a régalé les fans de tennis. Les deux nouveaux patrons du circuit ATP, qui se sont partagés équitablement les tournois du Grand Chelem cette année, ne s'étaient plus retrouvés depuis leur demi-finale à Roland-Garros, qu'Alcaraz avait remporté. La bataille a été épique et indécise en Chine pendant plus de trois heures. Finalement, c'est l'Espagnol qui a eu le dernier mot, 6-7(6), 6-4, 7-6(3) après 3h24 de combat, décrochant son 16e trophée, son 5e en ATP 500.

Alcaraz et Sinner... après leur finale à Pékin 2024

 

"Un grand moment"

Un sacre qui fait beaucoup de bien à l'Espagnol, qui a eu un moment de doute et de "déprime" à la fin de l'été. Alors même si Alcaraz a déjà remporté quatre titres du Grand Chelem, ce sacre en ATP 500 a ému aux larmes son coach Juan Carlos Ferrero. "Je ne l'ai pas vu pleurer," a confié Carlos durant sa conférence. "C'est bon à savoir, je suppose (rires). Oui, cette victoire a été très spéciale pour moi. C'est spécial de soulever ce titre devant mon équipe et une partie de ma famille. Je suppose qu'il était ému parce que nous savons ce que nous avons vécu ces deux derniers mois. Nous avons vécu des moments difficiles sur le terrain et en dehors. Comme je l'ai dit dans mon discours, grâce à mon équipe, j'ai commencé à retrouver l'excitation de jouer des matchs et de m'entraîner ; j'ai recommencé à me sentir motivé. Je voulais à nouveau voyager et participer à des tournois."

 

"Le mois dernier, nous avons travaillé très dur"

"Après la tournée nord-américaine, je me sentais un peu déprimé, je ne voulais plus toucher une raquette pendant un certain temps, je ne voulais plus voyager," a-t-il développé. "Nous avons beaucoup parlé pendant ces jours-là, sachant que je devais retourner à l'entraînement, être plus fort physiquement et mentalement pour surmonter ces moments. Le mois dernier, nous avons travaillé très dur sur le terrain et en dehors pour pouvoir revivre un tel moment. C'est pourquoi je pense qu'il est devenu émotif ; c'est un moment spécial pour moi et pour les gens qui m'entourent. Pour moi, c'était spécial. Pour les gens qui m'entourent, c'est un moment spécial. Je vais dire que c'est pour ça."

Publié le par Paul MOUGIN

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