Roger Federer : "Soulagé et heureux d'avoir pris ma retraite"
ATPDepuis sa retraite du tennis professionnel en 2022, Roger Federer a fait quelques apparitions, notamment à Wimbledon, mais a aussi lancé de nouveaux projets. Récemment, c'est dans le domaine de la mode que le Maestro fait parler de lui, en collaborant avec le designer Jonathan Anderson et son partenaire Uniqlo pour lancer sa propre collection. La collection, qui sera disponible à partir du 28 août, promet une touche des années 90 et inclut une variété de pièces, allant des shorts polo à séchage rapide aux vestes zippées en molleton et aux pantalons de jogging en nylon. Dans ce cadre, l'Helvète a donné une interview au New-York Times.
Roger Federer avait tapé avec Kate Middleton à Wimbledon
"Pendant longtemps, j'ai essayé de revenir en arrière, de me donner une dernière chance et de quitter le jeu d'une manière saine, mais ce n'était tout simplement pas faisable"
Dans cet entretien, Roger est revenu sur le choix d'avoir mis un terme à sa carrière mais aussi sur sa der' en Laver Cup, en septembre dernier. "J'ai toujours l'impression d'avoir atteint un point culminant, puis d'être passé à autre chose. La vie sans le jeu, la vie sans les fans et la vie sans le programme qui a dominé ma vie pendant 25 ans a été quelque chose que je ne savais pas comment je prendrais. Pendant longtemps, j'ai essayé de revenir en arrière, de donner une dernière chance et de quitter le jeu d'une manière saine, mais ce n'était tout simplement pas faisable. Mais le bon/mauvais côté de Covid et de mon opération du genou, c'est que tout a commencé à ralentir au cours des trois dernières années, donc ce n'est pas comme si j'avais joué 100 matchs et que, boum, c'était fini. En fin de compte, j'ai été soulagé et heureux de prendre ma retraite. Cela s'est terminé de la manière la plus parfaite qui soit, à la Laver Cup. J'étais entouré de mes plus grands rivaux et ma famille et mes amis étaient là. Pour moi, c'était comme si je me disais : " OK, je suis bien maintenant. Je n'ai plus besoin de poursuivre ce désir".
Publié le par Alexandre HERCHEUX