Rafa Nadal: "Ce 10e titre à Rome, je le voulais vraiment"

Le 57e affrontement entre les deux champions, le 9e à Rome entre les têtes de série numéro 1 et 2, Novak Djokovic et Rafael Nadal a tenu toutes ses promesses dans la capitale italienne. Le 57e affrontement entre les deux hommes a tourné à l’avantage de l’Espagnol après trois sets de très, très haut niveau. Une victoire 7-5 1-6 6-3 en 2h48 qui permet au n°3 mondial de remporter son 36e titre en Masters 1000, son 10e à Rome. L'Espagnol est désormais co-recordman du nombre de Grand Chelem avec Roger Federer et co-recordman du nombre de Masters 1000 avec Novak Djokovic. Un gros message envoyé à la planète tennis à deux semaines de Roland-Garros… À respectivement 33 ans et 34 ans, les deux monstres sacrés du tennis ont prouvé une fois de plus qu’il faut encore compter sur eux !

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"Après avoir obtenu 10  Roland Garros, 10  Monte-Carlo, 10 Barcelone, je voulais vraiment celui-là"

L'Espagnol s'exprime : "C'est incroyable, d'avoir le trophée avec moi à nouveau, une fois de plus ici à Rome. Le 10ème, je voulais vraiment ce 10ème ici à Rome.C'était l'un des premiers titres importants que j'ai gagné dans ma carrière. Après avoir obtenu 10  Roland Garros, 10  Monte-Carlo, 10 Barcelone, je voulais vraiment celui-là. Oui, c'est un tournoi important pour moi. J'ai traversé beaucoup de choses cependant la semaine. Des moments positifs, des grands moments,des moments de chance, des moments de souffrance. A la fin, je pense que j'ai joué une semaine de tennis très solide, non ? Je suis très heureux. Ce trophée signifie beaucoup pour moi. En même temps, c'est le bon moment, c'est le bon moment pour gagner un titre important."

"Je ne veux pas créer de problème mais... "

Rafa s'est fait très peur au premier set, lorsqu'il a trébuché sur les lignes cloutées du Centre Court Romain :  "Je ne veux pas créer de problème. Mais c'est dangereux. C'est ça. Non, j'étais contrarié parce que l'autre jour j'étais proche d'avoir une importante blessure. Aujourd'hui, c'était pareil. Donc quand ça arrive deux, trois fois, parce que l'autre jour c'était deux fois aussi. La deuxième fois, je ne suis pas tombé, mais j'étais proche de me tourner la cheville. Et aujourd'hui, c'est pareil. La ligne était plus haute que l'argile. Alors vous êtes juste là avec une grande vitesse, et au tennis c'est brutal. Tout peut arriver. J'ai eu la chance de pouvoir lancer ma raquette très rapidement donc mes mains étaient libres pour éviter un problème à ce niveau. Mais j'étais bouleversé, oui. Le problème est clair. Les lignes sont en plastique, et parfois elles bougent."