Taylor Fritz, à jamais le premier: "Un exploit dont je suis fier"
ATP - RomeTaylor Fritz a, grâce à son succès contre Grigor Dimitrov en huitièmes de finale du Masters 1000 de Rome, décroché son ticket pour les quarts de finale au Foro Italico. Une victoire qui lui permet d'entrer dans le "panthéon" du tennis américain sur terre battue, puisqu'il est devenu, ce mardi, le premier joueur de son pays à atteindre ce stade la compétition dans les trois Masters 1000 sur ocre (Monte-Carlo, Madrid, Rome), au cours d'une seule et même carrière.
Tsitsipas à propos des M1000 sur deux semaines...
Aucun Américain n'avait jusqu'alors atteint les quarts de finale des trois Masters 1000 sur terre battue
Taylor Fritz est capable de performer sur terre battue, ce n'est plus un secret. En témoigne ses récentes performances à Madrid cette année (demi-finale) ou à Monte-Carlo en 2023 (demi-finale), même s'il n'a, pour le moment, jamais dépassé, à 26 ans et malgré ses sept participations, le troisième tour à Roland-Garros. Contrairement à ses compatriotes Michael Chang, Jim Courier et Andre Agassi, les trois Américains titrés Porte d'Auteuil entre 1989 et 1999 (deux fois pour Courier, NDLR).
"Certaines caractéristiques de mon jeu sont parfaitement adaptées à la terre battue"
"C'est une réussite dont je suis très fier. Cela fait des années que j'essaie de jouer tous les tournois majeurs du printemps sur terre battue. Pour devenir un joueur de haut niveau, je ne peux pas me permettre de faire l'impasse sur ces événements, je dois essayer d'être compétitif sur toutes les surfaces. Dans le passé, certains joueurs américains ont probablement préparé cette partie de la saison différemment, en sautant certains tournois, comme celui de Monte-Carlo. Je ne suis pas né sur la terre rouge, mais certaines caractéristiques de mon jeu sont parfaitement adaptées à la terre battue et j'essaie de me concentrer sur ces aspects. C'est un défi amusant", réagissait-il à la statistique après sa victoire contre le Bulgare, en conférence de presse.
Publié le par Timothée THOMAS-COLLIGNON