Grigor Dimitrov : "Je peux encore être une tête brûlée"

En remportant la finale de Brisbane le 7 janvier dernier, Grigor Dimitrov a mis fin à une disette qui durait depuis 2017 et le sacre aux ATP Finals. Le Bulgare a enfin été récompensé de tous ses efforts en Australie, et a bien mérité son titre après un parcours difficile. Vainqueur d'Andy Murray, Altmaier, les deux locaux Hijikata et Thompson, avant d'écarter Holger Rune en finale, Dimitrov a pu soulever son 9e trophée en carrière, dix ans après le premier, et s'est confié à ce sujet pour Tennis TV.

"Je suis plus à l'aise dans ma peau aujourd'hui"

"J'avais oublié ce sentiment. Maintenant, je m'en souviens donc c'est reparti" a déclaré l'ancien numéro 3 mondial, déjà concentré sur le futur malgré ses 32, bientôt 33 ans. D'ailleurs, il n'a pas mis longtemps à confirmer sa victoire à Brisbane en enchaînant une finale à Marseille, perdue face à Ugo Humbert la semaine passée. Sur un nuage, le natif d'Haskovo, à l'Est de la capitale bulgare Sofia, est déjà en quarts de finale à Rotterdam.

Six ans sans titre, c'est long, et Dimitrov en avait bien confiance, mais il n'a jamais abandonné. "J'ai appris, j'ai mûri. Je pense que je peux encore être une tête brûlée, il n'y a aucun doute là-dessus, mais je suis capable de contrôler les choses un peu plus. Je suis plus à l'aise dans ma peau" avoue t-il, avec expérience. "J'étais nerveux et excité car Je n'avais pas gagné de tournoi depuis tant d'années. Et tout d'un coup, on gagne, on apprécie, on aime, on repasse par toutes ces émotions. Mais le lendemain, vous vous réveillez et c'est un autre jour" rappelle t-il, lui qui a connu des saisons très prolifiques, notamment 2014 et 2017 avec trois titres.