Samuel Lopez sur Alcaraz : "Je ne pouvais pas laisser passer ce train"

Dans la vie, il faut faire des choix. Recevoir une offre en or, comme celle de rejoindre le staff de Carlos Alcaraz, numéro 3 mondial, ne devrait pas en être un difficile, et pourtant. Samuel Lopez, entraîneur de Pablo Carreño Busta depuis 2015, a décidé de quitter son joueur en pleine préparation de la saison 2025, et changé de "team". Dans un entretien avec Punto de Break, le technicien a évoqué la manière dont il a abordé le sujet avec "PCB", l'émotion de mettre fin à une telle entente, et ce choix irrefusable d'aller aider "Carlitos".

"Je ne pouvais pas laisser passer ce train"

"Avec Carlos, tu aspires à tout, le sentiment d'aller à un Grand Chelem avec l'idée de le gagner. J'ai participé aux quarts de finale et aux demi-finales de ces tournois, à des finales de Coupe Davis, à des matchs de médailles olympiques, mais je veux aussi être en finale d'un Grand Chelem. Au moins, je veux travailler pour cette possibilité, ou pour être numéro 1 mondial. Je suis ambitieux, je ne me contente pas de cela" a commenté Samuel Lopez, s'il devait donner des arguments pour expliquer son choix de changer de joueur en plein mois de décembre. "J'ai l'envie, l'énergie, la motivation pour réaliser de grandes choses. Je pense que je suis un gagnant en tout, c'est pourquoi j'ai pris cette décision, je ne pouvais pas laisser passer ce train."

"Je ne pouvais presque pas finir mes phrases à cause de l'émotion"

Avec Carreño-Busta, l'entraîneur a connu le Top 10, une médaille olympique et de grands exploits. Alors l'annonce n'a pas été simple à faire. "Je ne pouvais pas lui dire une chose pareille par téléphone. Si je l'ai appris le mardi, le jeudi je suis allé à Barcelone et c'est là que nous avons parlé. La première chose à laquelle nous avons été confrontés a été cette conversation, c'était très difficile de lui dire, je ne pouvais presque pas finir mes phrases à cause de l'émotion [...] Je ne peux que le remercier pour la façon dont il a réagi, parce qu'il ne s'y attendait pas non plus."