Seyboth Wild devant la justice pour violence conjugale

L'usage de la violence sur conjointes est un sujet qui devient récurrent dans le tennis masculin. Après Nikoloz Basilashvili, en l'attente de jugement et Alexander Zverev qui a été dénoncé publiquement, mais pas poursuivi en justice, c'est au tour de Thiago Seyboth Wild d'être dans la tourmente. Le joueur qui avait été fracassant début 2020 avant la crise du Covid en devenant le premier joueur né en 2000 à remporter un tournoi ATP, est poursuivi en justice par son ex-petite amie pour violences. Dans le même temps, le Brésilien s'était fait par ailleurs un peu oublier depuis le début de la crise sanitaire.

D'après le site Ubi-tennis, son ex-compagne, très présente sur les réseaux sociaux en tant qu'influenceuse, a décidé, en août, de publier quelques éléments les moins glorieux de leur histoire et cela fait froid dans le dos. Aussi elle s'est confiéde à la presse brésilienne : "Sans que je m'en aperçoive, il m'a fait tout changer dans ma vie. J'ai commencé à ne pas pouvoir montrer un décolleté... Quand Thiago se mettait en colère, il me poussait, tirait les cheveux, me traitait de garce, de salope, d'ordure, de débile. Je vivais à la maison, je ne sortais pas pendant qu'il était en voyage.", a-t-elle notamment déclaré à UOL Esporte. Des propos inquiétants et qui ne doivent pas rassurer l'ATP qui peine à afficher une position claire sur le sujet. A noter que Seyboth Wild n'a pas réagi publiquement tandis que Basilashvili et Zverev ont toujours nié. L'Allemand a même porté plainte pour diffamation.