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Novak Djokovic : "Je ne sais pas ce que l'avenir me réserve"

ATP - Shanghai
Mis à jour le par Paul MOUGIN

Le 100e titre de Novak Djokovic attendra. En finale du Masters 1000 de Shanghai, le Serbe est tombé contre plus fort que lui. Pour la troisième fois de suite et la quatrième sur leurs cinq dernières confrontations, Djokovic s'est incliné face au patron du circuit, Jannik Sinner. Défaite en deux sets secs 7-6(4), 6-3 sans se procurer la moindre balle de break. Le recordman du nombre de titres en Grand Chelem réalise tout de même une belle opération à la Race avec un bond à la 6e place et plus de 600 points d'avance sur Alex de Minaur, 9e.

Djokovic, battu par Sinner en finale à Shanghai dimanche

 

Découvrez ici le tableau du Masters 1000 de Shanghai

 

"C'est probablement la première fois que je joue devant Federer"

Du beau monde était en tribunes pour assister à cette finale : Carlos Alcaraz, son entraîneur Juan Carlos Ferrero et un certain Roger Federer. Pendant son discours, Djokovic a adressé quelques mots au Maestro. "Cela fait plaisir de voir Roger, je n'ai pas l'habitude de te voir dans les tribunes. J'aurais aimé que tu sois présent sur le court pour jouer avec nous, mais c'est probablement la première fois que je joue devant toi, alors j'ai eu une pression supplémentaire aujourd'hui (rires). Merci d'être venu, Carlos et Juan Carlos aussi," a-t-il déclaré sur le court.

 

"Il me rappelle moi tout au long de ma carrière"

En conférence, le Serbe était bluffé par le niveau de Sinner. "Il a énormément amélioré son service. Je pense que c'est devenu une arme importante. Il est très agressif en fond de court, dès qu'il a une balle plus courte, il prend l'initiative. Il est très solide en coup droit et en revers, ne commet pas trop d'erreurs et essaie de faire perdre du temps à son adversaire. C'est quelque chose qui me rappelle moi tout au long de ma carrière, c'est ce que j'ai fait pendant tant d'années avec constance. Jouer un tennis rapide, faire perdre du temps à l'adversaire, l'étouffer d'une certaine manière. Vous voulez que votre adversaire se sente toujours sous pression à cause de vos coups, de votre vitesse, de votre présence sur le court. C'est ce qu'il fait. Cette année, il a été très régulier. C'est vraiment, vraiment impressionnant."

 

"J'ai toujours l'intention de jouer la saison prochaine"

Alors que ses plus grands rivaux ont presque tous pris leur retraite, Nole n'a pas l'intention de s'arrêter tout de suite. "Ma principale motivation vient de l'amour et de la passion pour ce sport, ainsi que du désir de continuer à concourir. Ce sont les matchs et les défis que je cherche toujours à relever, pour être en mesure de jouer contre les meilleurs joueurs du monde, sur la plus grande scène, dans les finales de certains des plus grands tournois du monde. C'est pour cela que je travaille et que je continue à me dépasser. C'est tout ce que l'on peut dire à ce sujet. Je ne sais pas ce que l'avenir me réserve. J'essaierai simplement de suivre le courant et de voir comment je me sens à un moment donné. J'ai toujours l'intention de participer à des compétitions et de jouer la saison prochaine, et nous verrons bien jusqu'où j'irai. Actuellement, le plan est de rentrer à la maison, mais la semaine prochaine il y a le Six Kings Slam en Arabie Saoudite, je vais le jouer, et ensuite on verra où je vais aller."

 

"J'ai déjà atteint tous les grands objectifs de ma carrière"

"Le 100e titre, c'est un bonus si cela peut se produire. J'aurais aimé que cela se produise aujourd'hui, mais ce n'est pas le cas. Je vais continuer à tout donner pour que cela arrive bientôt ; ce n'est pas un objectif de vie ou de mort, je pense que j'ai déjà atteint tous les grands objectifs de ma carrière. Pour l'instant, le plus important, ce sont les tournois du Grand Chelem et de voir jusqu'où je peux placer la barre. Tant que je continue à jouer comme je l'ai fait cette semaine, et que je pense que je peux encore me mesurer aux meilleurs, tant que cela continue, j'imagine que je continuerai à ressentir le besoin de concourir et la motivation d'être sur le terrain. Nous verrons combien de temps cela durera."

Publié le par Paul MOUGIN

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