Sinner a été patient : "Les résultats n’arrivent pas directement"

Si Jannik Sinner était déjà un solide membre du Top 10, c'est à la fin de l'année 2023 qu'il a réellement explosé en remportant les tournois de Pékin et Vienne, en atteignant la finale du Masters puis en offrant la Coupe Davis à l'Italie. Derrière, tout au long de l'année 2024, le Transalpin a confirmé qu'il était bien devenu l'un des et même le meilleur joueur du monde en décrochant deux titres du Grand Chelem, à l'Open d'Australie et à l'US Open, et en terminant la saison à la première place mondiale pour la première fois de sa carrière, loin devant son dauphin Alexander Zverev. Une récompense méritée après de longues années de travail.

"Je sais que c’est le bon chemin"

"Les résultats n’arrivent pas directement," a-t-il assuré dans une interview avec Tennis Magazine. "J’ai beaucoup travaillé ces dernières années pour trouver un moyen d’être efficace dans les moments importants. Je pensais que j’étais un super joueur quand je suis rentré dans les 10, mais je ne me sentais pas capable de battre les meilleurs du monde. Je devais donc ajouter quelque chose à mon jeu. Petit à petit, on a réussi à le faire. J’ai commencé à plus varier mon jeu. En match, j’y arrive parfois bien, parfois moins bien. Mais dans ma tête, je sais que c’est le bon chemin. On a travaillé un an et demi pour pouvoir utiliser ces coups en match. Et c’est justement depuis mi-2023 que je mets tout en place ; le service, notamment, est devenu une arme plus importante, surtout dans les moments importants. Tout ce que j’ai réussi à faire en 2024, c’est le résultat de ce que j’ai fait l’année dernière."