Stan Wawrinka : "Les Grands Chelems ne travaillent pas pour le futur"
ATPQuel est le futur du tennis mondial ? Bien malin celui qui peut affirmer détenir la réponse. En marge du tournoi d'Indian Wells, de grandes discussions ont eu lieu entre les instances du tennis, les patrons des tournois du Grand Chelem et les joueurs. Alors que l'ATP se rapproche de plus en plus de l'Arabie Saoudite, l'instance masculine est "attaqué" impulsé par Craig Tiley, le Premium Tour, qui réunirait les tournois du Grand Chelem et les Masters 1000 pour les 100 meilleurs joueurs du monde. Interrogé par nos confrères de L'Equipe, Stan Wawrinka ne s'est pas montré tendre envers les tournois du Grand Chelem et a évoqué l'arrivée de l'Arabie Saoudite.
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"Les Grands Chelems ne travaillent pas pour la vision du futur du tennis"
"Aujourd'hui, il y a quatre tournois, ceux du Grand Chelem, qui réalisent la majorité du profit dans le tennis. Et qui ne redistribuent qu'à un minimum de personnes, dans le sens où la majorité de leur profit va à leur fédération, directement", a-t-il déploré. "Le vrai problème part de là, à la base. Les Grands Chelems ont zéro transparence sur leurs comptes. Ils ne travaillent pas pour la vision du futur du tennis, n'ont aucune envie de travailler dans la direction des joueurs et des plus jeunes, ne disent rien sur les pensions. Ils n'ont pas envie d'aller vers les autres, de couper une partie de leur gâteau". Le Vaudois a ensuite évoqué l'Arabie Saoudite. "Pour l'instant, il n'y a que du positif venant d'eux. Ce serait une bonne chose pour le tennis que de les prendre à l'ATP. Ça permettrait à l'ATP d'être beaucoup plus solide pour donner les règles du jeu."
L'Arabie Saoudite offre deux milliards... et une révolution
D'après les informations du média The Telegraph, l'Arabie Saoudite a fait une offre de deux milliards de dollars aux instances du tennis. Le projet serait de fusionner l'ATP et la WTA, une idée souvent revenue ces dernières années, et d'attribuer un milliard de dollars de chaque côté. Le média britannique précise toutefois que l'offre a une deadline. Dans trois mois, celle-ci sera expirée. La contrepartie ? Un Masters 1000 en début de saison au Moyen-Orient. Un problème pour la fédération australienne, qui perdrait du terrain en début d'année. L'offre permettrait une égalité des prize money et une hausse globale de ceux-ci.
Publié le par Alexandre HERCHEUX