Stan Wawrinka : "Nous savons que nous sommes en fin de carrière"

Titré sur le Rocher en 2014, Stan Wawrinka s'apprête à faire son grand retour au Masters 1000 de Monte-Carlo trois ans après sa dernière apparition. Après un an de rééducation et de remise en forme, le Suisse a fait son retour il y a 10 jours en Challenger à Marbella avec une défaite d'entrée. La route est encore longue mais Stan peut au moins jouer sans douleur. Lors du média day à Monte-Carlo, le Vaudois est revenu sur son année galère et sur son état d'esprit pour les prochains mois avant de défier ce lundi Alexander Bublik. Comme Jo-Wilfried Tsonga, Gilles Simon, Richard Gasquet, Wawrinka sait qu'il est dans la dernière ligne droite.

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"Dans mon esprit, je savais que d'une manière ou d'une autre, je reviendrais"

"Bien sûr, j'avais quelques questions en tête. J'avais peur que les choses ne se passent pas comme je le voulais. Lorsque vous traversez une période difficile, avec beaucoup de doutes, je savais que j'avais besoin de suivre une cure de désintoxication pour retrouver une vie normale, alors j'ai dû passer par là de toute façon. Dans mon esprit, je savais que d'une manière ou d'une autre, je reviendrais. Peut-être pour dire au revoir. Avoir mal était une option, mais pour l'instant, tout va bien. Je suis capable de m'entraîner beaucoup, ce qui est bien", a-t-il déclaré.

"Si je n'étais pas capable d'être au niveau que je souhaite atteindre d'ici l'été, je devrais l'accepter, mais je ne sais pas ce que je ferai après"

Pour l'instant, la retraite n'est pas d'actualité. "Je me suis fixé des échéances pour savoir combien de temps il me faudrait pour me sentir vraiment bien. Je me suis dit que si je n'étais pas capable d'être au niveau que je souhaite atteindre d'ici l'été, je devrais l'accepter, mais je ne sais pas ce que je ferai après", a-t-il avoué. "Parfois, les joueurs continuent à jouer même s'ils ne passent pas le premier ou le deuxième tour. (...) Je pense à cela depuis de nombreuses années maintenant. Nous sommes conscients de l'âge que nous avons, des années que nous avons eues. Nous connaissons la discipline dont vous avez besoin pour rester au plus haut niveau. Tsonga n'est pas le premier, avant lui, Berdych et Baghdatis ont pris leur retraite. Nous savons que nous sommes en fin de carrière. Bien sûr, nous devons tous savoir jusqu'où nous voulons aller", a expliqué Stan.