Emmenée par Jasmine Paolini, l'Italie s'en sort au double
BJK CupLe tableau s'est rétréci de manière brusque vendredi, après les qualifications de la Pologne et de la Grande-Bretagne. L'Espagne a été éliminée à la maison dès les huitièmes de finale, mais il reste de grandes nations du tennis pour cette phase finale de Billie Jean King Cup. À commencer par l'Italie de Jasmine Paolini. Ce samedi marque le début des quarts de finale et les Transalpines ont ouvert le bal face au Japon, nation inattendue à ce stade, en l'absence de Naomi Osaka. La bande à Moyuka Uchijima a bien embêté l'Italie en les emmenant jusqu'au double. Les Italiennes affronteront la Pologne ou la Republique Tchèque en demies.
Errani et Paolini après leur finale perdue à Roland-Garros
Exploit de Shibahara, Paolini sauve l'Italie
La n°2 italienne, Elisabetta Cocciaretto, était opposée dans la matinée à la dangereuse Ena Shibahara. Cette dernière, déjà vainqueure de Jaqueline Cristian jeudi, est redoutable. Elle est revenue de loin pour s'en sortir en trois manches (3-6, 6-4, 6-4). Championne olympique en double avec Sara Errani et double finaliste en Grand Chelem en simple cette saison, Jasmine Paolini est l'atout majeur de l'Italie et l'a prouvé en remportant son simple et son double pour envoyer son pays en demies. En simple, face à Moyuka Uchijima, elle s'est imposée en deux sets 6-3, 6-4. En double, elle a retrouvé Errani, avec qui elle a joué toute la saison et gagné quelques titres. Sans souci, elles ont battu la paire Eri Hozumi / Shuko Aoyama, 6-3, 6-4.
Le programme de la rencontre Japon - Italie : 1-2
A partir de 10h
Ena Shibahara (JAP) - Elisabetta Cocciaretto (ITA) 3-6, 6-4, 6-4
Jasmine Paolini (ITA) - Moyuka Uchijima (JAP) 6-3, 6-4
Sara Errani / Jasmine Paolini (ITA) - Eri Hozumi / Shuko Aoyama (JAP) 6-3, 6-4
Japon :
Moyuka Uchijima, Ena Shibahara, Nao Hibino, Eri Hozumi, Shuko Aoyama, Capitaine Ai Sugiyama
Italie :
Jasmine Paolini, Elisabetta Cocciaretto, Sara Errani, Martina Trevisan, Lucia Bronzetti, Capitaine Tathiana Garbin
Publié le par Antoine GUILLOU