Djokovic : "Cela fait du bien de jouer pour la Serbie..."

Largement favoris de leur groupe, la Serbie a bien entamé son tournoi avec les succès en simple de Dusan Lajovic et Novak Djokovic. Dans le choc des n°1, c'était Novak contre Novak. Défait en demi-finale du Masters, le n°1 mondial a été expéditif pour son retour à la Coupe Davis. Parfait au service avec 86% des points remportés sur celui-ci, Nole a poussé l'Autrichien Dennis Novak (118e) à la faute pour l'emporter en deux sets 6-3, 6-2 et à peine une heure de jeu. Sa 35e en simple dans cette compétition, un record pour un joueur Serbe. Finalement retiré du double, le n°1 mondial est donc passé en conférence de presse. Il a pu confier sa motivation qu'il a pour jouer avec son pays ainsi que son avis sur le format de la Coupe Davis et les rumeurs qui l'envoient à Abu Dhabi. 

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"J'avais jamais affronté Novak..."

"Ça fait du bien de jouer à nouveau pour la Serbie. L’année a été longue, mais vous trouvez toujours la motivation de jouer pour votre pays. Je suis vraiment heureux de la façon dont j’ai terminé le match aujourd’hui. Je me sentais très bien. J’étais appliqué dès le premier point, déterminé à exécuter le plan de match. J'avais jamais affronté Novak - c’est drôle quand je dis 'Novak', il y en a pas beaucoup - dans un match officiel. Je suis heureux d’avoir réussi à apporter une victoire à mon pays."

"Le format idéal se situe quelque part entre ce qu’il était il y a deux ans et ce qu’il était avant le changement de format"

"Au Moyen-Orient, il y a beaucoup d'intérêt pour le tennis et d'autres sports. Il y a eu beaucoup de réactions négatives face au changement de format. Je comprends pourquoi les gens ont réagi de cette façon parce que, traditionnellement, nous avions l’habitude d’avoir la Coupe Davis d’une certaine façon. J’ai dit il y a quelques années que, à mon avis, le format idéal se situe quelque part entre ce qu’il était il y a deux ans et ce qu’il était avant le changement de format. J’aime le fait qu’il y a maintenant trois pays différents qui sont en mesure d’accueillir au moins des groupes. Je dirais pourquoi pas plus? Pourquoi ne pas avoir six pays différents pour accueillir un groupe de trois équipes?"

"Au Moyen-Orient, ils sont très forts économiquement et ils peuvent financer les grandes demandes que vous avez pour une organisation d’un événement aussi important. Maintenant, la question est de savoir si vous suivez l’argent, pour ainsi dire, ou si vous suivez la tradition, ou si vous trouvez un équilibre entre les deux. C’est toujours la grande question à laquelle tout le monde pense. Certains pensent que nous devrions nous améliorer, que nous devrions regarder vers l’avenir, que nous devrions progresser. Certains pensent que nous devrions nous en tenir à ce qu’était la Coupe Davis comme compétition ou comme format avant. Je suis quelque part entre les deux."