Filippo Volandri : "Ne pas croire que c'est facile pour Sinner"
Coupe DavisCapitaine de Coupe Davis de l'Italie depuis 2021, Filippo Volandri est revenu au micro de Sky Sports sur les raisons de son choix de titulariser Matteo Berrettini en match de simple plutôt que Lorenzo Musetti contre l'Australie. Un choix payant puisque l'Italie défend son titre ce dimanche en finale contre les Pays-Bas. Et pour remporter un deuxième titre consécutif, Volandri pourra compter sur le numéro 1 mondial, Jannik Sinner, pour qui il n'a pas manqué d'avoir un mot bienveillant.
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"Il a fallu du temps à Matteo pour s'adapter à la surface"
Le capitaine Transalpin a d'abord expliqué que Musetti avait été préféré en quart de finale en raison du temps d'acclimatation du finaliste de Wimbledon 2021. "En jouant le double contre l'Argentine, Berrettini a gagné beaucoup de confiance. Les premiers jours, il lui a fallu un certain temps pour s'adapter à une surface qui est vraiment rapide, peut-être la plus rapide du circuit. Le fait d'être arrivé avec cette confiance l'a amené à se battre comme il l'a fait samedi. Contre Thanasi Kokkinakis, le premier set a été dominé par Matteo, il a eu beaucoup d'occasions, mais n'a pas réussi à le conclure. Il était très motivé, il savait qu'il allait donner sa vie sur le court et il l'a fait jusqu'à la fin. Il a été extraordinaire."
"Il ne faut pas croire que tout est facile pour Sinner"
Après la victoire épique de Berrettini dans le premier simple, il ne restait plus à Jannik Sinner qu'à battre Alex de Minaur pour la neuvième fois en autant de confrontations. Une 18e victoire contre un membre du top 10 en 2024 et une performance qui n'est pas à banaliser pour Volandri : "Il ne faut pas croire que tout lui est facile : Sinner a eu du mal ce samedi et sort d'une très longue saison. Il ne faut pas prendre pour acquis qu'il entre sur le court et gagne 6-3 6-4, mais il faut l'apprécier." Le numéro 1 mondial devra enchainer contre Tallon Griekspoor pour porter son pays vers un nouveau Saladier d'argent.
Publié le par Raphaël BARROU